Tour de Grossthal-kuhberg

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Kuhberg-Dabo(57) – 1er mars 2020 * 14,5 km – Dénivelé positif : 310m* Météo : 10° – ciel dégagé puis couvert et pluie/

Repères cartographiques :

. Kuhberg

. Tiefenthal


. Montée jusqu’à la D45 entre Dabo et la Hoube

Adieu février, bonjour mars. Le printemps se rapproche, à petits pas, même si l’hiver n’est pas encore arrivé. Il semblerait, d’ailleurs,  qu’il ait complètement oublié qu’on l’attendait depuis un bon moment. Il ne faudra pas trop compter faire des randonnées à ski cette année, pas plus que l’année dernière… Peut-être l’hiver prochain, qui sait ?

Hier spéléo, aujourd’hui petite randonnée pour se dégourdir les jambes.

Il est déjà tard, donc on ne va pas aller trop loin.

Direction le hameau de Kuhberg, sous Schaeferhof, dans la commune de Dabo.

Le soleil est là et, chose incroyable, il n’a même pas de vent. Étonnant ! Certains diraient “mauvais présage”, tant on a “pris l’habitude” d’essuyer des tempêtes, tout le mois de février.

Il est un peu plus de 14 heures. La balade du jour va consister à faire le tour de Grossthal, en suivant le petit cours d’eau qui occupe le fond du vallon, et qui fait l’objet de nombreux captages dans la partie amont.

La vallée de développe sur environ 7 km, depuis Kuhberg, et il faut grimper 300m de dénivelé pour rejoindre la D45 qui vient de Dabo pour rejoindre le village de la Hoube, en contrebas duquel le ruisseau prend sa source.

Pour la montée, le cheminement se fait en empruntant une piste forestière, jusqu’en haut.

Au début, le ruisseau serpente le long d’une prairie. La piste monte assez vite pour surplomber le cours d’eau qui coule maintenant au milieu d’une forêt de sapins. Quelques centaines de mètres après le départ, un abri en bois et une table assortie de bancs ont été construits au bord de l’eau. Plus haut, on dépasse une maison en bois avec plusieurs “dépendances” qui s’étalent le long des rives. Un grand poulailler abrite quelques volatiles que l’on voit picorer çà et là, derrière les grillages.

Le vallon est agréable à suivre, si l’on fait exception des longues parties entièrement déboisées que l’on rencontre. C’est un peu dommage d’avoir l’impression de marcher dans un chantier forestier.

La dernière partie de la montée, avant les captages et jusqu’à la route, est la plus pentue. On peut même dire que ça grimpe bien. Il faut faire ensuite  1 km sur la route, et c’est bien sûr la partie la moins agréable, avec les occupants des véhicules qui vous regardent comme une bête curieuse.

Heureusement, on retourne bientôt dans les bois en prenant une piste qui longe une belle prairie située juste à l’entrée de la Hoube. Là aussi, plusieurs arbres ont été déracinés par la force des différentes tempêtes qui sont passées dernièrement.

Il ne reste plus maintenant qu’à descendre, tranquillement. Le temps s’est malheureusement couvert et même bien couvert, au point de craindre une belle rincée, comme il y en a eu hier, dans la Meuse.

On va essayer de rester optimiste quand même, bien qu’inconsciemment (peut-être), le rythme des pas augmente sensiblement.

Le chemin s’enfonce maintenant dans le vallon de Tiefenthal où se trouvent les captages d’eau. La route forestière a maintenant  fait place à une vague piste, plus agréable que la chaussée recouverte de graviers. La vue est la même qu’en montant, et on voit, de l’autre côté du vallon et quasiment au même niveau, la piste empruntée à la montée.

. La pluie s’invite pour terminer le parcours

Sur le bord du chemin, une grande roche, qui s’avance en surplomb, a visiblement été aménagée en abri occasionnel. Un muret a même été monté sur un des bords, et on peut voir des restes de feu.

Une goutte, puis une deuxième. Aïe, il pleut. Pas beaucoup, mais le ciel est maintenant gris foncé et il est certain que ces 2 gouttes d’eau ne resteront pas isolées. Il serait judicieux d’enfiler le poncho. C’est vrai, il serait plus judicieux, mais… ça va peut-être passer, sans trop mouiller, peut-être…

Le rythme des pas s’accélère encore, celui des gouttes d’eau aussi…. Qui va gagner ? Un arbre déraciné est couché en travers du passage et oblige à faire une escalade délicate sur les branches rendues glissantes par la pluie. Par moments, la pluie cesse, presque, pour reprendre peu après.

On passe la “belle” demeure en bord de ruisseau, au pas de course. Il doit rester peut-être 2 kilomètres jusqu’à la voiture. De toute façon, plus la peine de sortir le poncho….

Finalement, la pluie va s’arrêter peu après, en vue des premières maisons de Kuhberg. Allez, ce n’est que de l’eau, et ce n’est pas pire qu’hier sous les cascades de l’Avenir…



Marc Gapp

Pratique la spéléologie depuis l'âge de 14 ans. Passionné par la nature et l'aventure. Spécialiste du canyon de la Bendola descendu la première fois en 1989.