Elsassblick-Le Noll en raquettes

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Walscheid (57) – 4 avril 2022 * 11 km – Dénivelé positif : 300m* Météo : ciel bleu 0/5°


Une belle journée s’annonce, bien que la température ne dépasse pas les 0° à 10 heures du matin. L’hiver se décide à arriver, repoussant ainsi le printemps qui semblait pourtant vouloir s’installer.

Nous allons profiter du soleil et d’un splendide ciel bleu pour monter jusqu’au sommet du Noll, en partant d’Elsassblick, si la petite route qui y grimpe est praticable.

Il a neigé ce week-end et la température est même descendue à -5°, la nuit, quand même.

Nous arrivons sans encombre à Elsassblick, un peu avant 11 heures, malgré la neige qui recouvrait partiellement la route.

2 voitures sont déjà garées sur le parking.

Il n’y a qu’une dizaine de centimètres de neige, ici, mais il vaut mieux mettre les raquettes car, plus haut, il risque d’y en avoir plus. Bella devra s’en passer et il faut juste espérer que l’épaisseur ne sera pas trop importante plus haut, sinon elle risque d’avoir du mal à avancer.

En principe, ça devrait aller car il a neigé seulement ce week-end et il ne devait pas rester de manteau neigeux sur le massif avant cela.

Nous quittons le parking pour accéder au sentier qui monte au Grossmann. Une barrière interdit de s’y engager , pour “préserver la tranquillité de la faune sauvage” parait-il… Pourtant aucun panneau ne semble y interdire la chasse… on se rend compte que, petit à petit, de plus en plus de sentiers sont interdits de passage (travaux forestiers, avec grillages qui barrent le passage, même quand les travaux sont terminés, et maintenant pour la tranquillité de la faune sauvage. Quoi d’autre après ?).

Nous monterons au Grossmann en longeant le chemin de crête. L’épaisseur de la neige augmente un peu au fur et à mesure que nous grimpons, mais on pourrait progresser tranquillement sans les raquettes. Puisqu’elles sont aux pieds, autant les garder…

Bella est toute contente de courir dans la neige et elle en profite au maximum.

Nous arrivons au sommet du Grossmann, toujours aussi sauvage avec ses imposants rochers qui semblent avoir été posés çà et là. La neige et le soleil rendent l’endroit sympathique, contrairement aux fois où nous l’avons parcouru dans la grisaille ou sous la pluie.

Après une série de photos, nous allons prendre la direction d’Altmatt. Quand il n’y a pas de neige, il est plus facile de se repérer et nous avançons un peu au hasard, en suivant à peu près la direction géographique estimée. Les arbustes recouverts de neige compliquent un peu la progression, mais rien de terrible quand même et nous atteignons assez vite le carrefour d’Altmatt.

Direction le Noll, mais nous allons faire une petite halte au refuge pour un casse-croute et un bon café.

Après une petite demi-heure nous reprenons de chemin qui monte au sommet du Noll.

Bientôt, la forêt est plus clairsemée. Bella va pouvoir cavaler librement et suivre toutes les traces d’animaux que nous rencontrons.

Après une vingtaine de minutes de montée, nous arrivons au sommet du Noll et nous nous arrêtons un instant pour apprécier la vue qui s’offre à nous : d’un côté l’Alsace, et de l’autre la Lorraine, avec le massif du Donon qui sépare les 2.

Au sommet, l’épaisseur de neige ne dépasse pas 20 cm mais il aurait été bien agréable de redescendre jusqu’à Altmatt en se laissant glisser sur des skis…

De retour au niveau du refuge, nous prenons le sentier qui descend jusqu’à Grossmannstein pour rejoindre ensuite la piste qui va du Donon à Elsassblick.

Le soleil et le passage des véhicules ont fait disparaître la neige sur la route forestière et il faut longer les bords pour en trouver un peu.

Avant d’arriver à l’ancienne maison forestière, une de mes raquettes fait un bruit de claquement pas très normal. Je jette un coup d’œil et me rends compte qu’une partie de la fixation de la raquette droite a disparu (j’ai mis des fixations de ski de fond sur les raquettes pour pouvoir utiliser les raquettes et les skis et passer facilement de l’un à l’autre sans avoir à changer de chaussures). Je fais demi-tour mais ne réussis pas à retrouver le morceau perdu. Tant pis, je devrai terminer les derniers kilomètres comme cela.

Après l’abri du club vosgien, nous prenons le sentier balisé qui part à droite, histoire de ne pas rester sur la piste qui n’a vraiment rien d’agréable (surtout sans neige).

Nous arriverons au parking d’Elsassblick vers 17h30. La température a un peu augmenté et il fait environ 5°. Le ciel se couvre à l’ouest et la pluie va bientôt arriver. Fini la neige. c’était la dernière neige de l’hiver… et en même temps, la première…



Marc Gapp

Pratique la spéléologie depuis l'âge de 14 ans. Passionné par la nature et l'aventure. Spécialiste du canyon de la Bendola descendu la première fois en 1989.