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Après Bas Pesqueires

Lacs de Lignin – Vallon de Fouès

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Colmars-les-Alpes (04) – 11 août 2021 – 7.5 km – dénivelé positif : 500 m * Météo : Ciel bleu 25°

Vidéo


  • Petit déjeuner au soleil

Grand soleil encore ce matin et nous prendrons notre temps pour le petit déjeuner.

Il faudra tout remballer car le camping est interdit ici (seul le bivouac est autorisé) et nous laisserons une grande partie de notre équipement à l’abri car ce n’est pas la peine de tout trimballer puisque nous passerons la nuit prochaine dans le coin.

Nous cacherons le matériel sous un gros rocher situé au sud des lacs, pas très loin du col de Lignin. Avant de partir, nous allons manger un morceau car il déjà midi, mine de rien. Il faut dire que nous avons pris le temps pour le petit déjeuner.

  • Prospection dans le vallon de Fouès

J’ai bien regardé le pourtour des lacs et je n’ai vu aucune trace de pertes. Je pense qu’il faut aller voir ailleurs. Peut-être que le trop plein se déverse de l’autre côté du col qui est juste en bordure du grand lac.

Nous allons donc “explorer” le vallon de Fouès qui part à l’est du col avant de tourner vers le sud en direction d’Aurent où se situe la source du Coulomp.

Un sentier balisé part du col et semble se diriger vers le fond du vallon. Il semble très peu pratiqué. En tout cas, il y a beaucoup de monde autour du lac et jusqu’au col, mais on ne voit personne emprunter le chemin qui descend.

Plusieurs vallons prennent naissance dans une roche complétement fracturée par le gel qui fait ressembler le paysage à un vaste éboulis. Des cairns, alternant avec des marques rectangulaires jaunes permettent de prendre le bon passage et d’éviter de se retrouver au fond d’un profond vallon “cul de sac” obligeant à remonter.

Il fait très chaud et ça descend bien. Par contre, aucun signe de ce qui pourrait indiquer une perte des eaux du lac. Peut-être plus bas… alors on continue à descendre.

Le vallon de Fouès prend forme et se resserre progressivement. Nous passons à gauche d’un replat couvert d’arbres et de rochers. Toujours aucune trace d’une quelconque perte.

  • La cabane des Bas Pasqueires

Nous avons descendu environ 250m de dénivelé lorsque nous arrivons à une cabane qui sert d’abri pour les randonneurs et les chasseurs. C’est la cabane des Bas Pasqueires, pas très grande mais certainement appréciable en hiver ou par mauvais temps. Il y a même quelques couchages et un poêle à bois. Plusieurs abreuvoirs sont disposés en contrebas de l’habitation et nous en profiterons pour refaire le plein d’eau.

La suite de la descente semble bien escarpé et Elisabeth préfère attendre ici avec Bella.

Je continue seul vers le fond du vallon qui devient de plus en plus sauvage et encaissé. Arrivé sur un replat, je scrute la suite du vallon sans apercevoir de signes d’une  quelconque perte. Il vaut mieux que je m’arrête ici sinon ça va faire pas mal de dénivelé à remonter jusqu’à la cabane. Il fait vraiment chaud et aucun vent pour espérer se rafraichir.

Je remonte tranquillement jusqu’à l’abri. Elisabeth et Bella m’attendent à l’ombre d’un rocher. Nous entamons ensuite le chemin du retour en suivant les cairns bien utiles.

  • Bivouac au col de Lignin

De retour au col, nous allons récupérer nos affaires avant de chercher un endroit où planter la tente pour notre seconde nuit. Nous choisirons un emplacement qui offre une belle vue sur le vallon de Fouès, juste après le col et pas trop loin du grand lac pour pouvoir facilement aller récupérer de l’eau.

Le vent souffle fort, comme hier, et il faudra abriter le réchaud derrière la tente pour pouvoir réussir à faire bouillir l’eau du repas toujours aussi saturée en “oligo-éléments des Alpes”.

Après le repas, nous irons chercher de l’eau au lac et en profiterons pour admirer la tombée du jour et les couleurs splendides au-dessus du lac.

Une fois le soleil couché, nous ne tarderons pas à en faire autant car le vent est vraiment froid.

Cette nuit, nous laisserons les sacs à l’extérieur. Ça devrait nous faire un peu plus d’espace.

Suite : Les pertes du lac de Lignin et retour au Pont de la Serre par le vallon de Bressange

Marc Gapp

Pratique la spéléologie depuis l'âge de 14 ans. Passionné par la nature et l'aventure. Spécialiste du canyon de la Bendola descendu la première fois en 1989.