Equipements utilisés pour la réalisation des vidéos :

  • l’enregistrement vidéo :

Choisir le bon équipement pour filmer, consiste à trouver le bon compromis prenant en compte :

  • Le contexte d’utilisation
  • La qualité
  • l’ergonomie, la facilité d’utilisation
  • Le budget.

La quasi-totalité des vidéos que je réalise sont des reportages de randonnée, descente de canyon et d’explorations souterraines.

Il faudrait, pour faire au mieux, plusieurs types d’équipement :

Pour la randonnée, une petite caméra de bonne qualité, sans protection particulière est un bon choix. On peut aussi opter pour un appareil photo car la plupart des appareils actuel possèdent des fonctionnalités de prises de vues en vidéo. On peut ainsi bénéficier d’une excellente qualité, surtout optique. L’inconvénient majeur étant l’encombrement (et le prix si on veut de la qualité).

Pour la descente de canyon et la spéléo, une caméra étanche s’impose (surtout pour la descente de canyon). Il faut également que l’appareil soit résistant aux chocs. Pour ne pas trop perturber la progression sous terre ou dans le canyon, le matériel doit être léger, facile à utiliser, à sortir et à ranger (si c’est trop compliqué, on hésite à sortir le matériel – et surtout, ça agace les co-équipiers, au bout d’un moment, si ça prend du temps.). L’action cam est le choix le plus judicieux, selon moi. On trouve aujourd’hui des caméras qui offrent un rendu de qualité. Il ne faut toutefois pas s’attendre à une qualité maximale, surtout lorsqu’on n’a pas des conditions de luminosité excellentes. C’est, à mon avis, le défaut principal de ces caméras. Les capteurs sont petits et demandent donc beaucoup de lumière. La qualité se dégrade très vite lorsqu’il fait sombre. Sous terre, il faut prévoir des éclairages puissants, surtout pour filmer dans de grandes salles ou dans des puits bien larges qui “avalent” facilement la lumière. Dans les canyons, c’est plus difficile de pouvoir utiliser des éclairages additionnels.

Dans les années 1990 à 2010, j’utilisais des camescopes analogiques Sony (avec ou sans caisson étanche) car le numérique en était à peine à ses débuts (donc cher, et en plus de qualité médiocre).

Dans les années 1990 à 2010, j’utilisais des camescopes analogiques Sony (avec ou sans caisson étanche) car le numérique en était à peine à ses débuts (donc cher, et en plus de qualité médiocre).

Ensuite, j’ai utilisé des camescopes numériques. D’abord le Panasonic HX-WA20, puis le JVC Everio GZ-RX510. L’encombrement l’étanchéité étaient corrects. Le premier offrait une résolution de 720px et le JVC 1920px (full HD). Ces 2 modèles disposaient d’un zoom optique, mais ils étaient quand même relativement fragiles. il fallait donc les ranger dans un sac de protection.

Panasonic HX-WA20
JVC Everio GZ-RX510

Les premières Gopro ont fait leur apparition mais ne m’ont pas convaincu, surtout parce qu’il n’y avait pas d’écran pour contrôler le cadrage ou que, même quand l’écran est apparu, il était minuscule et ne permettait de filmer en selfie. Le Panasonic et le JVC possèdent un écran digne de ce nom et pivotant.

Je me suis laissé tenter par une petite caméra originale : la DJI Osmo pocket qui permettait d’avoir un cadrage en selfie. Malheureusement, l’écran de contrôle étant tellement minuscule que le cadrage était approximatif. Mais surtout, le problème principal était l’absence totale d’étanchéité. La première caméra a fini sa vie lors de la 1ère utilisation dans la Bendola (le dernier jour “heureusement”). J’en ai donc acheté une nouvelle, qui fonctionne encore aujourd’hui. J’ai investi un “caisson” étanche pour la protéger, mais avec cette protection, la caméra ne peut pas enregistrer le son… J’ai fait une vidéo sous terre avec ce caisson et en couplant la caméra à un enregistreur MP3 pour capturer le son. Mais, au montage, il faut réussir à synchroniser l’image et le son. C’est du sport pour arriver à un résultat potable. Bof !

 

DJI Osmo Pocket
Caisson étanche pour la DJI Pocket

J’ai finalement décidé, par la suite, d’acquérir la GoPro 8 qui possède un écran arrière presque correct. Par contre pas de cadrage selfie, ni de zoom optique (qui n’existe toujours pas d’ailleurs).

Finalement, cette caméra a également pris l’eau dans un canyon( le couvercle s’est ouvert – je ne sais comment). Elle ne fonctionnait plus.

GoPro 8

En remplacement, j’ai pris une GoPro 11 qui, cette fois, possède également un écran avant (très petit quand même) permettant de faire un cadrage en selfie.

Un jour, j’ai essayé sans y croire, de remettre en route la GoPro 8 noyée. Et, miracle, elle s’est allumée… Depuis, elle fonctionne toujours…

GoPro 11

Caméra 360 °

J’ai également une petite caméra 360 ° Misphère qui permet de visualiser des scènes à 360°. La résolution maximale est de 3840x1920px pour 30 images par seconde. A vrai dire je ne l’utilise pas vraiment beaucoup car je trouve que la qualité est un peu légère, surtout au niveau de la déformation due au super grand angle qui me dérange…

Voici un exemple de vidéo 360° sur Youtube : Bendola 2019 – 360°

Misphere Camera
  • Supports de caméra :

j’utilise depuis peu un support articulé sur lequel est montée la goPro à l’aide d’une fixation rapide qui permet également d’accrocher la caméra sur un support de bretelle de sac à dos, ou encore de la placer sur un casque. Le support articulé comporte également un trépied (pas très stable) permettant de poser la caméra pour pouvoir se filmer.

J’utilise également une perche à selfie télescopique sur lequel on peut visser un trépied (plus stable).

Support articulé avec fixation rapide
Support télescopique avec trépied

Projecteurs LED
Utilisés pour les prises de vues en milieu souterrain

  • Montage vidéo :

Pour la création des vidéos, j’utilise le logiciel Magix Video Pro X. Le PC de montage comporte un processeur intel i7, GB de RAM et une carte graphique Nvidia. Cette configuration est acceptable, mais sans plus. Une configuration avec un mac et le logiciel Final Cut Pro serait la bienvenue, mais représente un investissement plutôt conséquent pour un usage amateur.