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Elsassblick – Le Noll

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  • Post category:Randonnée

Walscheid (57) – 18 mai 2025 * 10 km – Dénivelé positif : 260 m * Météo : 19° Soleil et quelques nuages



  • Montée au sommet du Grossmann

Départ du parking d’Elsassblick à 15 heures. Plusieurs véhicules y sont garés. Normal, avec le temps qu’il fait. 19° et soleil avec quelques nuages. Idéal pour randonner. Nous commençons par contourner le barrage de bois empêchant d’emprunter l’ancien sentier qui va vers Altmatt. Nous le rejoindrons un peu après, mais on le quittera un peu plus loin pour préférer celui qui suit la ligne de crête. Il est moins encombré et conduit directement au sommet, première étape de notre balade du jour.
La pente est un peu raide par moments mais ça va plutôt bien, surtout qu’on avance à l’abri du soleil.
L’arrivée au sommet du Grossmann illuminé par le soleil est absolument magnifique. Toujours aussi magique cette forêt. On va, bien entendu prendre le temps de photographier avant de nous rendre à la faille où se trouve la boîte de geocaching. Elle est bien à sa place et en bon état. Je laisse un message sur le carnet et la replace dans sa cachette avant d’escalader la faille pour en sortir.
Nous faisons une petite pause pour profiter du lieu, au soleil. La température est bien agréable. Il n’y a pas beaucoup de fleurs sur les myrtilliers, mais peut-être est-ce à cause du climat plus rigoureux ici, car nous sommes quasiment à 1000m d’altitude.
Bella, couchée à l’ombre, fait une petite sieste et n’a pas l’air pressée de repartir. Pourtant, il faut quand même continuer pour nous rendre à la deuxième étape : le sommet du Noll.

  • En route vers le Noll

On commence par descendre jusqu’à Altmatt en empruntant un chemin de coupe bien praticable. Direction le Noll, en passant devant le refuge privé d’Altmatt inoccupé aujourd’hui. On monte ensuite en bordure de forêt jusqu’à la grande prairie du Noll qu’il faut traverser avant d’atteindre le sommet.
Incroyable comme la végétation a repris du poil de la bête depuis la tempête de décembre 1999 qui avait tout ravagé. Les sapins et les myrtilliers ont colonisé le sommet et ça fait plaisir à voir tout ce vert éclatant.
La boîte de geocaching est bien à sa place et en bonne état. J’y laisse également un petit message avant de la replacer.
On fait également une petite pause pour admirer la vue panoramique qui a quand même tendance à rétrécir au fur et à mesure que les arbres grandissent. D’ici quelques années on ne verra plus grand chose au rythme où ça va.

  • La Borne Frère Léonard et Grossmannstein

On va maintenant entamer la descente par le petit sentier se resserrant de plus en plus à cause des sapins qui s’élargissent de chaque côté du passage. Sur le versant, à notre droite, la végétation a repris ses droits, et le vert remplace de plus en plus le gris de la désolation qui s’étendait auparavant.
Nous rattrapons la piste qui vient du col du Narion pour la quitter, une centaine de mètres plus loin, et prendre un chemin non balisé qui nous amènera à la Borne Frère Léonard. Même constat qu’avant, la végétation va bientôt obstruer le passage par endroits. Avant d’arriver à la borne, il y a en général un champ de hautes fougères à traverser, et c’est assez pénible de progresser dedans. Mais, pas de fougères… seules quelques petites commencent à pousser. C’est bien mieux comme cela et on rejoint facilement la Borne Frère Léonard.
Nous allons suivre maintenant le chemin balisé qui vient de la Baraque Carrée pour aller jusqu’à la pierre Grossmannstein. Nous croisons un agent de police en uniforme gris décoré d’un blason bleu-blanc-rouge, et équipé de grosses jumelles. Probablement la police de l’environnement.
Au croisement de Grossmannstein, nous descendons à gauche vers la piste qui vient du Donon pour rejoindre Elsassblick. Une pensée émue pour le petit Louloup (https://youtu.be/y_AoDWNffck) en passant près de l’endroit où nous l’avions trouvé…
Un morceau de piste désagréable à emprunter. Les cailloux font mal aux pieds et aux pattes. On passe près du refuge du Grossmann où j’ai appris, il y a peu de temps, qu’on pouvait voir les emplacements des cabanes qui abritaient les prisonniers ayant construit la route des Russes (des russes pour la plupart…).
Heureusement, nous attrapons bien vite le sentier balisé qui part à droite. ça monte un peu, mais c’est toujours mieux que d’avancer sur cette horrible piste. Nous cheminons ensuite dans les sous bois avant de retrouver la forêt sur les pentes du Grossmann. Le sentier est quasiment plat et plutôt agréable. Hélas il nous faut terminer par la piste que nous avions quittée auparavant.
Nous retrouvons le parking à 19 heures après avoir parcouru 10 petits kilomètres pour 260m de dénivelé. Une petite « balade digestive », en définitive.

Marc Gapp

Pratique la spéléologie depuis l'âge de 14 ans. Passionné par la nature et l'aventure. Spécialiste du canyon de la Bendola descendu la première fois en 1989.