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Croix de Haspach – Grand Soldat

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Walscheid (57) – 9 février 2025 * 9,5 km – Dénivelé positif : 240m* Météo : 5° couvert



Dimanche 9 février 2025:

Il est presque 15h30 lorsque nous partons de la Croix de Haspach. C’est un peu tard, et nous risquons de faire une partie du chemin à la frontale.

Il faut patauger dans la boue dès le départ. Ici aussi la forêt a été massacrée. Nous allons monter  sur les crêtes avant de redescendre au col du Bloecherplatz. Une pente bien raide pour commencer, et après la rando de mercredi dernier, j’ai quelques inquiétudes. Justifiées car je suis obligé de m’arrêter souvent. En plus, on vient juste de partir, c’est donc encore plus dur pour mon dos.

En haut, ça devrait aller mieux car c’est quasiment plat. Le temps n’est pas génial : ciel couvert et il fait environ 5°. Il ne pleut pas, mais ça ne demande qu’à venir.

Le sentier est un peu boueux par endroits, mais pas difficile. Nous passons la Roche des Fantômes et, un peu après, commence la descente glissante jusqu’au col du Bloecherplatz. Là aussi, véritable massacre. Des billes de bois sont entassées partout. Le col n’est qu’une agglomération d’ornières. On se faufile sur les bords pour prendre la piste qui part vers le sud-ouest. Plus loin, nous prenons, à droite, l’ancien sentier balisé, pas très commode car il n’est plus entretenu. Plus bas, retour sur la piste que nous allons suivre, en laissant de côté les quelques raccourcis.

Un peu avant d’arriver au Grand Soldat, nous nous engageons sur la piste qui va remonter la vallée de Wellerst.

Le début est assez plat et facile. C’est plutôt agréable pour marcher.

On passe près d’une cabane de chasse située près d’un petit étang, et la pente augmente sensiblement. Mon dos n’apprécie pas et je sens que ça va être difficile. Étonnant que ça monte déjà autant… Je consulte le GPS. Nous ne sommes pas sur le bon chemin. Il aurait fallu prendre à droite près de la cabane, et nous sommes en train de remonter un vallon bien pentu.

Tant pis. On ne va pas redescendre. Continuons de suivre ce vallon jusqu’à rejoindre une route forestière plus haut.

Pas forcément une bonne idée car le chemin s’arrête d’un coup, au pied d’un mirador de chasse. Il faut maintenant continuer à monter dans le bois. Dur dur… et je dois m’arrêter souvent car mon dos et mes jambes refusent de me faire avancer dans ces conditions. Finalement, faire demi-tour n’aurait pas été une mauvaise chose, non ?

Trop tard. On y est bientôt.

Petit arrêt en arrivant sur la route forestière. Je vais avoir du mal à continuer, surtout que ça monte encore, même si c’est moins pentu.

La piste devient bientôt boueuse car il y a eu, ici aussi, des travaux forestiers. On va sortir les frontales car la nuit est tombée et ça sera plus facile d’avancer en y voyant quelque chose. De temps en temps, un grand cri déchire la nuit. Probablement un rapace. La résonance accentue le côté « dramatique ». On a vraiment l’impression que le pauvre animal est en détresse. Mais on ne peut rien y faire…

Nous arrivons à la Croix de Haspach à 19 heures.

Là encore, pour moi, le bilan est assez sombre…

Marc Gapp

Pratique la spéléologie depuis l'âge de 14 ans. Passionné par la nature et l'aventure. Spécialiste du canyon de la Bendola descendu la première fois en 1989.