Dabo (57) – 16 février 2025 * 13 km – Dénivelé positif : 360 m* Météo : 2° couvert
Dimanche 16 février 2025 – Un peu avant 15 heures, nous partons d’Enteneck sous un ciel bien gris. Il fait à peine 2° et un petit vent d’est glacial vient diminuer encore la température ressentie. La météo a prévu quelques timides rayons de soleil pour l’après-midi, mais c’est loin d’être gagné…
Nous commençons par remonter la vallée de la Zorn Jaune sur 3 km et demi. On dépasse le gîte de Forellenhof, bien tranquille au bord d’un étang, puis, un peu plus loin, on laisse la route forestière du Melkthal qui part à gauche. 1/4 d’heure après, nous arrivons au carrefour de la route forestière d’Hauenthal. A droite, une passerelle enjambe la rivière pour emprunter le sentier balisé qui grimpe vers le hameau de Beimbach. Mais nous continuons le long de la Zorn jusqu à la cote 355 m, au croisement avec la route forestière Ludwigsweg. Nous allons quitter la Zorn pour prendre, gauche, un ancien chemin de débardage encore bien abimé.
La pente devient bien plus raide, d’un seul coup, et il faut modifier son rythme. 400 m plus loin, on rejoint une piste que nous traversons pour continuer à monter le chemin précédent toujours bien pentu.
La pente diminue un peu avant de rejoindre une autre piste qui monte vers le haut du vallon d’Hauenthal. En principe, il faudrait prendre à gauche, mais nous allons plutôt descendre vers la droite pour attraper, un peu plus bas, un sentier qui part à gauche vers le sommet du Lugwigsberg qui culmine à 506 m l’altitude.
Le départ du sentier est bien là, mais sa trace disparaît vite à cause des travaux forestiers qui ont tout effacé. On va quand même réussir à trouver un chemin de coupe avec lequel nous monterons jusqu’au sommet du Ludwigsberg.
Toujours aucun rayon de soleil en vue, bien au contraire. Les hauteurs avoisinantes sont noyées dans la brume givrante. Le sol est maintenant couvert des quelques centimètres de neige.
Nous allons rejoindre la piste qui monte vers le haut du vallon de Staufthal. En face de nous se dresse le massif du Meyersberg. Tout autour, les arbres sont recouverts de givre et la brume qui descend petit à petit fait s’envoler tout espoir de soleil…. Mais ce n’est pas grave car le paysage est sauvage et impressionnant avec cette luminosité hivernale. On avance dans un espèce de cocon de brume avec le sentiment d’être seuls au monde. Mais nous sommes loin d’être seuls car Bella court à droite et à gauche reniflant des effluves, visiblement bien motivantes, signe qu’un bon nombre d’animaux fréquentent ces bois.
Nous rejoignons la route forestière Staufthal qui monte depuis la Zorn et passons sur l’autre versant du vallon. La montée continue au milieu de la forêt et nous passons le sentier balisé qui descend du Feuerstein, que nous avons descendu il y a peu de temps. Bientôt la piste va faire une grande boucle à droite pour sortir du vallon Staufthal et s’enfiler dans celui du Hauenthal. La montée reprend mais la pente n’est pas trop importante. Nous rejoignons cette fois le fond du vallon du Hauenthal et la route forestière qui vient également de la Zorn. On continue à monter la route forestière qui conduit au col du Hauenthal, mais 300 m avant d’y arriver, nous prenons la piste qui part à gauche. Après environ 1 kilomètre, dans un grand virage à gauche, nous rattrapons le sentier que nous prenons habituellement pour aller au col du Hauenthal.
Quelques centaines de mètres plus loin, on laisse la piste pour prendre un large sentier qui a été abimé par les engins forestiers. La nuit arrive à grands pas et il est plus prudent de sortir la frontale car le cheminement est difficile à travers les ornières gelées. Il est préférable de bien voir où on pose les pieds. La température est bien descendu et le vent d’est s’insinue sous la veste. Très désagréable…
La descente qui suit, bien défoncée, est plutôt pénible, et il faut redoubler de prudence afin de ne pas se tordre une cheville.
Nous traversons la piste qui vient du Melkthal pour continuer au milieu des ornières.
Dernière descente, très pentue, et on arrive sur le sentier qui remonte la Zorn Blanche. A gauche et nous arrivons, quelques dizaines de mètres plus loin, à notre point de départ/arrivée après 4h30 de marche.
Mercredi dernier, je suis allé me faire « réparer » le dos et j’espérais vraiment que je pourrais « avaler » les montées sans grande difficulté… Malheureusement, ce ne fut pas le cas et j’ai eu encore beaucoup de mal, et même si ce n’était pas aussi difficile que lors de la rando au Spitzberg, le 5 février, je suis encore très loin de pouvoir envisager monter au départ de la Bendola chargé comme un mulet… Est-il temps de renoncer ? Je ne suis pas encore prêt de l’accepter…