Allarmont (88) – 30 et 31 mai 2025 * 41.5 km – Dénivelé positif : 1100m * Météo : 30° Ciel bleu
Allarmont, dans les Vosges, au bord de la rivière « La Plaine« . Après avoir bu un café à la terrasse d’un café-épicerie, nous finissons de préparer nos sacs et décollons à 10 heures. Le sac pèse déjà sur les épaules et pourtant, ça ne fait que commencer. Celui d’Elisabeth fait 16.5 kg et le mien, 17.5. Ce n’est autant que ce que l’on doit porter pour la Bendola, mais c’est déjà « pas mal ».
Nous sommes partis pour 2 jours de rando et un bivouac. En théorie, nous devrions faire environ 32 km sur les 2 jours : 12 le 1er jour et 20 le 2ème. 500m de dénivelé à chaque fois, soit un total de 1000m. C’est correct par rapport à la distance mais il y quand même des fortes montées, notamment celle qui nous attend tout de suite pour monter à la Tête du Coquin. Nous partons de 345m pour monter à 837m, soit presque 500m à grimper, en théorie. Pour commencer la journée, on fait fort. Heureusement nous sommes frais comme des gardons et ça devrait bien aller.
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Départ chaotique
Nous sortons du village et, en principe on doit suivre la route sur une courte distance avant de prendre un sentier balisé. Mais, juste à la sortie du village un large chemin monte dans le bois. il doit rejoindre le sentier plus haut et ça nous évitera de marcher le long de la route, où ça circule beaucoup. On prend donc ce chemin, en haut duquel un véhicule est garé et nous nous engageons dans le bois…. mais, pas de sentier tracé… Pas grave, on va naviguer à vue dans la direction du chemin balisé et on finira bien par tomber dessus… Ah, la théorie, toujours s’en méfier. Dans la réalité, c’est autrement. La végétation se densifie et il faut faire des détours pour réussir à progresser. Il faut également consulter le GPS pour conserver la bonne direction. On peut dire que ça commence fort…
Après une montée bien raide dans les broussailles, on rejoint enfin le chemin balisé. Ouf ! On respire.
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Montée à la Tête du Coquin
La montée va continuer. La pente est bien raide à certains moments et il faut ralentir, surtout qu’il fait chaud, bien que nous avancions à l’ombre la plupart du temps. La météo a prévu au moins 29° ce week-end avec des risques d’orage, demain plus particulièrement. On verra bien…
Pour l’instant le ciel est bien dégagé et la température reste quand même supportable, pour le moment…
639m d’altitude, la Fontaine Benoît (qui ne coule pas). On fait une petite pause à l’ancien casernement allemand transformé en abri pour les randonneurs. La montée continue et on passe sous la Tête du Gros Colas qui culmine à 726m pour rejoindre un petit col. Dernier cran pour atteindre le sommet de la Tête du Coquin. Il commence à faire chaud, maintenant, et une pause à l’ombre sera la bienvenue. Nous voilà enfin au pied du rocher sur lequel a été construit l’observatoire pendant la seconde guerre mondiale. Un escalier métallique pentu permet d’atteindre le sommet pour profiter d’une magnifique vue panoramique. Pas étonnant qu’ils aient mis un observatoire ici.
Allez, on va profiter le l’ombre et du banc pour casser la croûte, mais avant je vais faire des prises de vues avec le drone. Ce qui n’est pas du goût de Bella qui n’arrête pas d’aboyer après ce gros bourdon.
De l’avis général, on aurait bien fait une petite sieste à l’ombre, mais il faut quand même repartir car il reste du chemin à faire. On a largement le temps, mais quand même, on n’est pas venu ici pour dormir…
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En route vers le Lac de la Maix
Maintenant ça va être plus désagréable car il faudra avancer sur une piste caillouteuse. Très désagréable pour les pieds et les pattes.
Il a certainement plu récemment car il y a des flaques d’eau assez régulièrement. Tant mieux, car Bella peut se désaltérer fréquemment. Nous sommes souvent obligés de subir le soleil en plus de la caillasse de la piste. Quelques montées viennent augmenter la difficulté. Le sac commence à peser vraiment, et les muscles de mon épaule gauche me font de plus en plus souffrir. Je dois m’arrêter régulièrement pour délester le poids du sac.
Nous arrivons au Jardin David et faisons un petit crochet pour aller voir une Pierre à cupules indiquée comme vestiges préhistoriques…
La piste continue, monotone et fatigante bien qu’il n’y ait plus de dénivelé. Un panneau indique « Roches des Auges ». ça va nous « divertir » un peu et on grimpe pour arriver au sentier qui part vers les roches et rejoindra de toute façon la piste un peu après.
Nous voici aux Roches des Auges.Heureusement qu’un panneau a été placé à l’endroit, sinon on passait à côté sans y faire attention. Ce sont ,en fait 3 cupules sur un petit rocher et qui, paraît-il, sont également des vestiges préhistoriques. Difficile de se représenter quel pouvait bien être leur intérêt…
On continue ensuite le sentier pour rejoindre l’oratoire du Haut du Bon Dieu. Il ne nous reste plus qu’à descendre un morceau de piste, puis le sentier qui mène au Lac de la Maix. C’est ici que nous avons prévu de passer la nuit, en espérant qu’il n’y aura personne. Difficile de trouver un autre endroit pour bivouaquer car il faut pouvoir avoir de l’eau à proximité et ça ne coure pas les « rues »… Au moins, ici, on est sûr de ne pas en manquer.
Plus nous approchons du lac, plus on se rend compte qu’il y a beaucoup de monde… Mais il est encore tôt, environ 16h30, donc c’est « normal » par ce temps ensoleillé. J’avais espéré que la route qui mène au lac depuis Vexaincourt serait fermée comme elle l’avait été il y a quelques années, mais ce n’est visiblement pas le cas, et c’est bien dommage. Si la route est fermée, il faut plusieurs heures pour monter à pied depuis le village et il y donc peu de monde autour du lac, et même personne la plupart du temps. Le site est alors un havre de tranquillité où les arbres se reflètent sur le miroir des eaux calmes. Aujourd’hui, rien de cela. Uniquement des cris de partout… Il va falloir attendre que le soleil disparaisse pour que tout le monde s’en aille. Pas grave, on apprécie de poser le sac et de profiter de la vue sur cette belle étendue d’eau. On a pu trouver un emplacement où l’on devrait pouvoir passer la nuit au bord de l’eau.
Le soleil descend de plus en plus, et l’endroit devient moins fréquenté. Nous serons bientôt tranquille, en principe… Et puis 4 personnes et un chien viennent nous demander si ça ne nous dérange pas qu’ils plantent la tente à côté de nous. Bella donne la réponse, sans appel possible. Pas question d’accepter ce chien étranger. Les nouveaux venus sont « un peu » agacés et décident de faire le tour du lac pour rechercher un autre endroit. Mais, nous savons qu’il n’y aura pas d’autre possibilité et nous les voyons bientôt revenir. Entre temps, plusieurs personnes sont parties et il y a donc un emplacement à une trentaine de mètres de nous. Bella aboie toujours après le chien, mais elle devrait se calmer, à force. C’est effectivement le cas et elle a finalement accepté l’étranger, à condition qu’il ne bouge pas…
Finalement, ça devrait coller… jusqu’à ce que 2 filles viennent s’installer avec un petit yorkshire à une quinzaine de mètres de nous. Elles viennent pique-niquer ici… Bella est repartie de plus belle et veut cavaler après le pauvre petit chien qui se réfugie dans les bras de sa maîtresse. Mais Bella va se calmer assez vite et tout va rentrer « dans l’ordre ». Nous n’étions pourtant pas au bout de nos peines, mais nous ne le savions pas encore…
La luminosité faiblit de plus en plus et nous allons préparer le repas du soir car il fait un peu faim après cette journée active. Nous avons parcouru 15.5 km (au lieu des 12 théoriques prévus) pour 550m de dénivelé. Si le différentiel est le même demain, ce n’est pas 20 km qui nous attendent, mais plutôt 23 ou 24… ça promet, surtout s’il fait chaud…
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Une nuit pas vraiment de tout repos
La nuit est presque tombée maintenant. Nos 2 voisines et leur chien s’en vont et il nous reste à monter la tente, gonfler les matelas et installer le couchage. C’est la première fois que nous utilisons cette tente. Elle est facile et rapide à monter. C’est une bonne chose. Les voisins sont calmes et la nuit s’annonce tranquille… jusqu’à ce qu’on commence à entendre le la musique et des rires, de l’autre côté du lac, certainement près de la chapelle. Mais ici ça résonne beaucoup sur les arbres qui dominent le plan d’eau. Un peu comme s’il y avait un amplificateur… Peu après le chien des voisins se met à aboyer, immédiatement suivi par Bella, évidemment. J’aperçois plusieurs lampes frontales qui se dirigent vers la chapelle. Mauvais ça, très mauvais même.
Nous nous installons dans la tente, avec l’intention de dormir car demain sera une longue et dure journée. Tu peux toujours rêver… La musique est de plus en plus forte et les rires deviennent des cris de plus en plus forts et fréquents. Les effets de l’alcool, probablement. Au moins…
Impossible de fermer l’œil, pour moi en tout cas, surtout qu’en plus, il fait chaud et humide. Le bruit va augmenter toute la nuit. Elisabeth va réussir à s’endormir, mais pour moi, c’est impossible. J’espère que vers 4 heures du matin, ils vont s’épuiser et que le bruit s’estompera. Mais ce n’est pas notre jour (nuit plutôt) de chance car vers 4 heures justement, un imbécile (désolé, mais je n’arrive pas à trouver un autre qualificatif) se met à hurler sans arrêt. Quand je dis « sans arrêt », je n’exagère pas. C’est à peine croyable que quelqu’un puisse HURLER en permanence.
Le jour se lève et les cris continuent encore et toujours. Vers 7 heures, je n’y tiens plus et je crie du plus fort que je peux : »ferme ta gueu… ». La pauvre Bella fait un bon et ce demande ce qu’elle a pu faire pour mériter cela… Je la rassure pour lui montrer que ce n’est pas contre elle.
Le temps que le cri pénètre le cerveau de l’énergumène, et le cris s’estompent progressivement… J’aurais dû faire cela avant…
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2ème journée de rando
Il faut se lever car on doit essayer de ne pas partir trop tard. Pas difficile de sortir de la tente. Il ne fait pas froid du tout, malgré un peu d’humidité ambiante. On prépare un café pendant qu’on démonte le couchage. Petit déjeuner, et je vais faire quelques prises de vues avec le drone, en m’éloignant de Bella,qui va quand même entendre le bruit de l’appareil à cause de la résonance et aboyer comme une folle, bien entendu…
Il est 9h30 quand nous quittons le bord du Lac de la Maix pour commencer une longue montée jusqu’au col qui surplombe le refuge de Prayé. La pente n’est pas trop raide et nous avançons à l’ombre, donc ça va bien. Presqu’en haut, le soleil nous rejoint, un peu avant d’arriver au Haut du Bon Dieu, où nous sommes déjà passés hier.
Il faut maintenant suivre la route forestière de Malpré sur environ 1 Km. On la quittera ensuite, pour éviter de descendre trop, et nous prendrons un chemin forestier indiqué sur la carte, en espérant qu’il soit praticable… On prend donc à droite pour monter un peu et suivre ce chemin, un peu encombré, mais sans plus. On va rejoindre ainsi le sentier balisé qui descend du Jardin David et le suivre un peu pour prendre ensuite un autre sentier non balisé. Celui-ci monte pas mal en contournant le Noir Brocard. Il fait bien chaud et c’est difficile d’avancer car la montée est importante jusqu’au vallon du Noir Brocard. On commence à fatiguer et pourtant il en reste encore du chemin à faire…. beaucoup de chemin…
Le chemin forestier est un peu encombré d’arbres tombés mais ça passe quand même bien. On va faire une petite pause pour déjeuner, un peu avant de rejoindre la piste qui conduit au calvaire du coquin.
C’est bien de poser le sac et de s’asseoir un peu, mais ça va être dur de repartir. Tant pis, profitons du moment et reprenons des forces. Bella aussi est fatiguée et souffre de la chaleur. Mais ça ne va pas l’empêcher de manger, nous non plus d’ailleurs…
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Le Pain de Sucre
Difficile de repartir…. En plus il faut enjamber des troncs d’arbres tombés, ce qui ne facilite pas les choses. On rejoint bientôt la route forestière qui passe près du calvaire du Coquin. Il y a pas mal d’ombre, fort heureusement. Nous passons pas très loin du calvaire mais restons sur la même piste jusqu’au col Ferry où nous recommençons à monter… J’ai un doute et consulte le GPS. Mauvaise direction, et nous retournons au col. Heureusement qu’on s’en est aperçu assez tôt…
Au col, on prend à gauche et rejoignons une autre piste, mais nous la laissons pour partir tout droit sur le GR533 qui descend en direction du Pain de Sucre, ancienne fortification construite en 1916.
Le sentier est bien agréable et abrité du soleil, ce qui ne gâche rien. Nous arrivons à une bifurcation avec un autre sentier qui vient de la droite et part vers la Tête du Coquin. C’est celui-là que nous emprunterons au retour, car le Pain de Sucre est un cul de sac.
Petit arrêt au Pain de Sucre. On tombe le sac et nous nous reposons un peu, à l’ombre des arbres. Le ciel semble se couvrir à l’ouest. Il est vrai que des orages sont prévus aujourd’hui et ce n’est pas très réjouissant.
On ne va donc pas trop traîner. Nous repassons la porte naturelle d’accès au site et commençons à remonter vers la Tête du Coquin, en prenant au début le même sentier par lequel nous sommes arrivés. Il existe une autre possibilité en prenant un sentier qui descend rejoindre une piste par laquelle on remonte à la Tête du Coquin. J’ai déjà pris cette option une fois et c’était un très mauvais choix car il faut remonter le double de dénivelé, et sur une piste exposée au soleil.
Il est préférable de reprendre le petit sentier qui ne monte pas trop, surtout après la bifurcation où l’on quitte le GR533.
Après le sentier, nous devons néanmoins marcher sur une piste qui monte rejoindre le parking au pied de la Tête du Coquin. Le ciel est maintenant bien couvert un peu de tous les côtés et le soleil ne risque pas d’être gênant.
Contents d’être arrivés au parking, on s’arrête un moment sur un banc avant de repartir assez vite car le temps se gâte de plus en plus.
Nous quittons la piste pour descendre la dernière partie du parcours par un agréable petit sentier qui nous fait passer devant la Roche des Douaniers. Un panneau informe que la suite du sentier peut être dangereuse à cause de chutes possibles…
Il nous faut encore prendre une piste, qui cette fois va jusqu’à Allarmont. Adieu joli petit sentier…
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une petite rallonge, histoire d’en profiter plus longtemps…
Nous devons descendre plus de 400m de dénivelé, mais pour l’instant, c’est plutôt plat. Je regarde l’altimètre pour voir combien nous avons descendu mais, surprise, celui-ci indique que nous avons monté depuis le parking de la Tête du Coquin !?
Je crois en connaître l’explication : la pression varie énormément à cause du temps orageux et l’altitude n’est donc pas fiable. La pression diminue et l’altimètre interprète cela comme une augmentation de l’altitude…
Aujourd’hui, j’ai évité de regarder le GPS trop souvent car la batterie est presque déchargée. Je l’avais pourtant mise en charge cette nuit avec une batterie externe mais le téléphone s’est rallumé et n’a pas pu se recharger suffisamment.
Quelque chose ne tourne pas rond car la piste commence à monter. Je consulte quand même le GPS et constate que nous nous sommes trompés de chemin depuis la Roche des Douaniers. Nous sommes sur la mauvaise piste et ce serait trop long de faire demi-tour, surtout avec l’orage qui menace de plus en plus. J’essaye de trouver une alternative, mais ce n’est pas évident. Il faut emprunter des chemins forestiers qui s’arrêtent au bout d’un moment et en attraper d’autres, plusieurs fois. On va quand même essayer comme ça.
Pour l’instant, il faut continuer à monter sur la piste, jusqu’en haut. De là, dans un grand virage à gauche, un chemin gravillonné part à droite et nous allons le suivre jusqu’au bout. Nous traversons une grande tranchée envahie par les fougères, sous une ligne à haute tension et retournons dans le bois. Peu après, plus de chemin et aucun autre départ de sentier. Pas bon ça. Sur le GPS, le sentier est indiqué plus loin à droite. On coupe dans le bois et on trouve effectivement un sentier qui descend. Ouf ! Il ne faudra pas louper le chemin qui part à droite un peu plus loin. C’est bon, il est là. On continue à descendre, ça va. 400m plus loin, il faut prendre un sentier à gauche. Je guette le GPS. La batterie est de plus en plus faible… Espèrons qu’elle tiendra…
A l’endroit prévu, aucun sentier à gauche… On continue…. toujours rien ! On l’a sûrement dépassé. demi-tour. mais non, aucun départ de sentier visible, et impossible de descendre dans le bois hors sentier. Comment faire ? Sur la carte je vois que la grande trouée de la ligne haute tension vue tout à l’heure est un peu plus bas et recoupe la piste que nous devions initialement prendre. On va faire cela. descendre sous la ligne électrique. C’est reparti et, peu avant d’arriver à la ligne haute tension, une chemin part à gauche. Le fameux chemin que l’on cherchait. Il est mal positionné sur la carte, mais il est bien là. Il descend fortement mais ce n’est pas grave. Un petit ruisseau descend de la gauche et vient détremper le sentier. Au moins, ça permet à Bella de se désaltérer, et ça tombe bien car il fait chaud et lourd.
En bas du chemin, nous débouchons sur une piste qui descend également et va retrouver la fameuse route forestière que nous avions perdue après la Roche des Douaniers.
Un peu plus loin, un sentier balisé part à droite rejoindre l’entrée du village et nous laisserons la piste pour l’emprunter.
Il reste à traverser une partie du village aux innombrables fontaines et rejoindre la voiture tant attendue.
Finalement, nous n’aurons pas eu d’orage, mais ce n’est pas grave 😉
Voila, cette rando-bivouac est terminée. Nous aurons parcouru presque 42 km sur les 2 jours pour 1100 m de dénivelé : 15.5 km et 550m de dénivelé le 1er jour, 26.5 km et 550m de dénivelé le 2ème jour.
Le bilan de ces 2 jours : Pas facile, dans l’ensemble, notamment à cause de la chaleur et des longs morceaux de piste désagréables pour les pieds et les pattes. Une nuit pas sympa. En tout cas, plus jamais de bivouac au Lac de la Maix, sauf en hiver par -10° éventuellement. Le poids des sacs a ajouté de la difficulté, sans aucun doute. Les épaules et le dos ont « un peu dégusté » (forte douleur dans le muscle de l’épaule gauche le 1er jour ).
Cette rando-bivouac était bien entendu un test en vue de la Bendola que nous allons faire dans 3 semaines. Est-ce que ça ira ? Je pense que oui, même si je n’ai pas récupéré complétement. Les progrès ont été notables depuis le mois de février et je n’en espérais même pas autant. Donc, le bilan est plutôt positif.