Harreberg-Petersmuehl

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Harreberg (57) – 5 avril 2019 * 25.5 km – Dénivelé positif : 500m* Météo : 18° – ciel bleu /

Repères cartographiques :

  • Croix du Hengstbourg
  • Croix de Beimbach

  • Zorn jaune
  • Petersmuehl



3ème week-end de confinement contre le covid-19.

Comme il n’est toujours pas possible de randonner (on se demande encore vraiment pour quelle raison !!), je vais donc reprendre un parcours fait l’année dernière, toujours au départ de Harreberg.

  • Descente jusqu’à la Zorn jaune

Direction plein sud, pour débuter, en empruntant le chemin qui passe par la Croix du Hengstbourg, puis la Croix de Beimbach. À partir de là, on grimpe par le petit sentier en sous-bois pour passer devant le cimetière gallo-romain.

Le temps est vraiment splendide et il fait même presque chaud. Le ciel est bleu sans aucun nuage à l’horizon.

Derrière un tas de bois, un sentier caché part à gauche pour descendre au fond de la vallée de la Zorn. On descend dans la forêt pour passer au-dessus de la maison forestière de Beimbach. Le début du sentier est un peu escarpé mais il devient vite agréable à parcourir, à l’ombre des grands arbres. Un peu plus bas, il faut traverser la route qui vient du Hohwalsch pour descendre à Enteneck, et continuer le même sentier.

Peu après avoir traversé la route, surgit en face, un chien qui hésite à s’approcher. Je le rassure en me mettant accroupi et en lui parlant. Il finit par s’approcher, timidement, enhardi par la présence de ses 2 maîtresses. Il s’appelle Poppi, et c’est un croisé Husky-Border Collie de 4 mois, avec 2 magnifiques yeux bleus pétillants. Après quelques phrases échangées avec les 2 dames, et plusieurs dizaines de caresses exigées par Poppi, la descente peut continuer.

On entend bientôt le bruit de la rivière qui coule en contrebas et on devine le cours d’eau entre les arbres,  ainsi que la route qui le longe. Une passerelle enjambe la Zorn jaune. Il faut traverser la route et prendre, en face, un sentier qui s’enfile dans un sous-bois bien épais. Le talus, sur le bord droit est recouvert de mousse dans une forêt de sapins bien dense .

  • Vers Petersmuehl, en remontant la vallée de la Zorn jaune

Le petit sentier débouche, malheureusement, sur une route forestière ensoleillée qui va nous faire remonter la vallée de la Zorn sur plusieurs kilomètres.

Peu après avoir recoupé le grand vallon qui descend du col du Pirronsberg, un large chemin herbeux part à droite et on va le suivre jusqu’à retrouver le sentier balisé qui descend du Hengst. On prend alors vers la droite pour retrouver, quelques centaines de mètres plus bas le croisement de Petersmuehl.

On passe près de la fontaine à sec et à côté du refuge, aujourd’hui désert, pour prendre la route forestière du Grosskehr. Nous commençons ici le long chemin du retour en longeant l’autre versant de la vallée de la Zorn.

  • Un long retour

Peu après Petersmuehl, surprise ! En face, 2 messieurs et un chien. Tiens, mais c’est Poppi ! Il se promène cette fois avec ses maîtres, qui sont surpris de m’entendre appeler le chien par son nom, évidemment… En tout cas, cette fois il n’a pas peur, et tire comme une brute pour venir chercher des caresses.

Environ 8 km après Petersmuehl, après avoir dépassé le Hohwalsch, la route forestière monte sensiblement jusqu’à retrouver la route qui vient de Enteneck, presqu’au niveau de la maison forestière de Beimbach. On reprend ici le sentier descendu à l’aller, mais au lieu de monter jusqu’au cimetière gallo-romain, on oblique à droite pour suivre un ancien chemin, bien marécageux, qui va déboucher sur la piste qui rejoint la Croix de Beimbach.

Le soleil a déjà bien entamé sa courbe descendante, et le jour ne va pas tarder à laisser la place à une nuit qui devrait être bien éclairée par la Lune presque pleine. Une belle nuit pour faire un bivouac sur les sommets du Noll ou du Narion

Les pieds commencent à réclamer un peu de repos, après ces 23 km parcourus quasiment sans arrêt. Allez, un peu de patience, encore quelques kilomètres, tranquilles, pour repasser la Croix du Hengstbourg et une dernière montée pas trop raide avant d’apercevoir les premières habitations de Harreberg.

Marc Gapp

Pratique la spéléologie depuis l'âge de 14 ans. Passionné par la nature et l'aventure. Spécialiste du canyon de la Bendola descendu la première fois en 1989.