Col du Festre – Vallon des Aiguilles

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Dévoluy (05) – 14 août 2021 * 12 km – Dénivelé positif : 650 m * Météo : ciel bleu 28°



  • Une classique du Dévoluy

Le parcours du Vallon des Aiguilles est une classique du Dévoluy qui emprunte le GR94 jusqu’au col des Aiguilles. Lors de cette rando, on suit un petit ruisseau sur une bonne partie du trajet, ce qui quand même rare sur ce massif calcaire où l’eau s’enfuit sous terre à la moindre occasion.

Comme c’est une randonnée classique qui présente un bon aperçu des paysages du Dévoluy, il faut s’attendre à rencontrer pas mal de monde, à moins de progresser en dehors du sentier, ce qui est largement possible. On peut également prendre des variantes, notamment le sentier qui passe par le Collet, mais le dénivelé sera alors plus important. Seule la dernière montée avant le col des Aiguilles est quasi incontournable.

Nous partirons du col du Festre, à 1441m d’altitude. Il aurait été judicieux de partir tôt car la journée s’annonce très chaude, mais ce n’est que vers 9h30 que nous commencerons à monter le chemin de Serre Noire qui serpente tranquillement à travers les champs.

Après environ 1 km, la montée s’accentue et nous apprécierons les arbres qui donneront un peu d’ombre et de fraîcheur.

Nous voici bientôt à une bifurcation. À droite, un sentier par vers la cabane de la Rama, d’où on peut se rendre ensuite au pied de la cascade de Saute Aure, plutôt modeste en plein été.

La suite, pour nous, est tout droit. Après une montée, nous atteignons un replat sur lequel une cabane, qui sert d’abri aux bergers, a été construite. Tout autour du bâtiment, s’étale un vaste enclos électrifié destiné à protéger les moutons des attaques des loups, bien présents sur le massif. Nous longeons le grillage avant d’attaquer une forte montée qui va nous faire arriver sur le plateau, après avoir longé la haute falaise de la cascade de Saute Aure. C’est le passage le plus délicat de la randonnée. Il faut avancer prudemment, spécialement s’il a plu ou en hiver, quand le sol est gelé.

  • le Vallon des Aiguilles

Nous sommes maintenant dans le large vallon des Aiguilles, au fond duquel coule le petit ruisseau qui va se jeter dans la haute cascade. Nous suivrons le cours d’eau sur plusieurs kilomètres. Au début du vallon, nous dépassons une cabane de berger. C’est après celle-ci qu’il faut tirer à droite pour grimper le versant du vallon si on veut se rendre au Chourum des Aiguilles qui s’ouvre à 2030 m d’altitude.

Mais aujourd’hui, nous allons suivre tranquillement le fond du vallon. Nous quittons quand même le sentier, plutôt peuplé, pour avancer dans les grandes étendues herbeuses.

Il fait très chaud, même si nous sommes quand même à plus de 1800m d’altitude, et un petit arrêt à l’ombre d’un des rares arbres que l’on peut rencontrer sera bien appréciable. Nous en profiterons pour déjeuner en admirant le paysage.

  • Rencontre sympathique

Après cette petite pause, nous reprenons notre montée, toujours à travers la prairie. En passant en surplomb de la source principale du cours d’eau, la fontaine du Roy, nous dépassons plusieurs randonneurs arrêtés à la source. Il sont accompagnés d’une chienne, type Boxer, aussi noire que Bella et elle accourt vers nous dès qu’elle nous aperçoit. Nous craignons un instant qu’une bagarre éclate avec Belle, mais au contraire, les 2 chiennes sympathisent et se mettent à jouer comme des folles en cavalant partout autour de nous.

  • Le col des Aiguilles

Après ce petit intermède, nous repartons pour attaquer la dernière montée, longue et dure, qui aboutit au col des Aiguilles à 2000m d’altitude.

D’ici, on a une vue plongeante sur la vallée du Buëch, et au loin, sur Lus-la-Croix-Haute.

Après un petit casse-croûte, nous redescendrons tranquillement au col du Festre par le même chemin.

Pour la nuit, nous trouverons un endroit isolé à l’est du col, près d’un réservoir d’eau surplombant le lieu-dit Vaugelé. Un autre camping-car viendra s’installer à proximité, peu après, mais le coin est suffisamment grand pour que ça ne dérange pas.

Après cette chaude journée, nous apprécierons bien la douceur de la nuit, au milieu des arbres.

Marc Gapp

Pratique la spéléologie depuis l'âge de 14 ans. Passionné par la nature et l'aventure. Spécialiste du canyon de la Bendola descendu la première fois en 1989.