Agnières en Dévoluy – Le Vallonnet

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Dévoluy (05) – 12 août 2020 * 9,5 km – Dénivelé positif : 640 m* Météo : 25° – Soleil/

. Randonnées du mois d’août : Nbre : 6 / 63 km / Dénivelé positif : 2 670 m
. Total année : Nbre : 35 / 587,5 km / Dénivelé positif : 17 700 m



Pour cette 2ème journée dans le Dévoluy, j’ai prévu de monter jusqu’à l’entrée du Chourum des Aiguilles, et si possible, jusqu’à l’entrée du Chourum de Rama, entrée supérieure du réseau souterrain des Aiguilles qui frôle les 1000 m de profondeur.

  • Contretemps

Mais le destin en décidera autrement… En effet, la bouteille de gaz a lâché cette nuit et je dois absolument la remplacer car le frigo fonctionne au gaz…

Je regarde sur internet où est le distributeur le plus proche. Il y en a un à St Etienne, donc ça ne devrait pas me retarder. Je vais jusqu’à la station-service-épicerie qui vend des recharges de gaz. Pas de chance, il n’y a plus de cube propane. Je dois donc descendre du Dévoluy et me rendre à Chauffayer à une trentaine de kilomètres. Je règle le GPS et je m’en vais, en suivant les indications du GPS. Un peu plus tard, je trouve bizarre que les indications du GPS soient toujours les mêmes. ? En fait il est bloqué… et indique n’importe quoi. Je ne suis donc pas la bonne direction et je vais donc faire un détour de 15 km supplémentaires…

Je récupère la recharge de gaz à la boulangerie de Chauffayer (j’avais téléphoné avant pour m’assurer qu’ils en avaient en stock, quand même). Pour remonter sur le Dévoluy, je décide de prendre une autre route et de passer par le col du Noyer. Arrivé au début de la montée, je suis arrêté par une personne qui m’informe que le col est fermé aux voitures car il est réservé aux cyclistes… Décidément, il y a des jours où tout va de travers… Je dois descendre jusqu’à Gap, pour remonter au col du Festre d’où je compte partir pour monter au chourum des Aiguilles. J’ai quand même plus de 100km pour récupérer du gaz…

Lorsque j’arrive au col du Festre, tous les parkings sont remplis, et je ne peux pas me garer….

C’en est trop. Il est écrit que je ne dois pas pouvoir monter aux Aiguilles

  • Le Chourum Clot

Nous retournons au parking de la Cassette pour manger et partir en rando depuis là.

Il est 13h15 quand nous partons. Au début, même chemin que la veille par le GR 93 mais nous le suivrons jusqu’à la cabane du Chourum Clot. Il fait très chaud et Bella se rafraîchit dans un abreuvoir providentiel situé près de la cabane.

Nous passons juste à côté du Chourum Clot. On entend des piaillements d’oiseaux dans le gouffre. Probablement des choucas qui aiment placer leur nid dans les verticales d’entrée des gouffres. En regardant mieux, on aperçoit un névé important à une dizaine de mètres en dessous de l’entrée.

On va s’arrêter un peu plus haut pour se reposer et avaler quelques gâteaux.

Il y a beaucoup de monde qui redescend à cette heure, et il vaut mieux quitter le GR pour être plus tranquille.

Nous allons monter jusqu’au Vallonnet, vers l’ouest de l’endroit où nous sommes arrêtés.

Je peux maintenant laisser Bella courir où elle veut, et elle ne s’en prive pas. Elle a repéré des marmottes. C’est la première fois qu’elle en voit et son instinct de chasseuse la fait cavaler de terrier en terrier.

  • 15 chamois dans le Vallonnet

Ça grimpe bien pour arriver à l’entrée du Vallonnet et on va s’arrêter un peu ici avant de redescendre.

Bella est tellement occupée à naviguer vers tous les terriers aux alentours qu’elle ne voit pas la quinzaine de chamois qui remontent l’immense pierrier du vallon avant d’attaquer l’escalade des falaises.

En redescendant, il n’y a plus grand monde mais, au détour d’un virage, nous tombons nez à nez avec 2 bergers et … 6 chiens dont 2 patous… Aïe, ça bouge de partout, mais finalement ça se passe bien et Bella a même un ticket avec un Border Collie, ce qui n’est du goût des autres chiens. Mais ça passe et nous pouvons continuer notre descente.

Nous arrivons à la Cassette vers 19 heures et il est temps de préparer le repas du soir. Nous resterons ici pour la nuit.

Marc Gapp

Pratique la spéléologie depuis l'âge de 14 ans. Passionné par la nature et l'aventure. Spécialiste du canyon de la Bendola descendu la première fois en 1989.