Agnières en Dévoluy – Le Grand Villard

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Dévoluy (05) – 11 août 2020 * 8 km – Dénivelé positif : 300m* Météo : 25° – Soleil et orage /

. Randonnées du mois d’août : Nbre : 5 / 53.5 km / Dénivelé positif : 2 030 m
. Total année : Nbre : 34 / 578 km / Dénivelé positif : 17 060 m



  • Direction la Chartreuse

J’avais prévu d’aller dans la Chartreuse pour faire au moins une rando sur le massif de la Dent de Crolles. Donc, lundi 10 août nous prenons la direction de Chambéry depuis Châtelblanc.

La route n’est pas facile et en plus il fait très très chaud. J’ai hâte de me retrouver en altitude.

La montée du col du Coq est fastidieuse car la petite route est assez défoncée et étroite.

Au col, il y a des dizaines et des dizaines de voitures garées, et plein de randonneurs qui marchent un peu partout. Je décide tout de suite de ne pas rester ici. Mais aller où alors ? Je consulte la carte et décide de partir vers le col de Porte. Descente à Grenoble et montée jusqu’au col. De là, une petite route monte vers le Charmant Som. Un parking est indiqué au terminus de la route. Même pas arrivé au parking, je comprends que ce n’est pas la peine : des voitures sont garées de chaque côté de la route plus d’un kilomètre avant le parking. Je continue pour réussir à faire demi-tour. Le parking est archi-comble, et il y a une buvette, installée en bordure, également saturée de monde.

Pas la peine d’insister, on ne restera pas dans la Chartreuse

En attendant de trouver une destination, il faut trouver un endroit où passer la nuit. Pas évident du tout, et le seul endroit qui me semble “correct” est le long de la petite route qui monte au col de Coq, déjà empruntée il y a quelques heures de cela… On a fait le tour complet de la Dent de Crolles, en fait. Une circulaire inutile…

Finalement, on s’arrêtera après St-Hugues de Chartreuse, après Brevardière (46.3104N 5.8100E).

Un orage apporte un espoir de rafraîchissement. Un espoir seulement, car les quelques gouttes de pluie qui tombent ne font que rendre l’atmosphère encore plus moite et désagréable.

La nuit portant conseil, paraît-il, nous partons le lendemain matin pour le Dévoluy. Peut-être y aura-il moins de monde… peut-être…

  • Nouvelle destination

On descend à Grenoble, puis direction Gap. Arrêt à La Mure pour faire le plein d’eau sur une aire de stationnement pour camping-cars, dont l’accès est fermé par une barrière. Il faut payer 5 € pour pourvoir ouvrir cette barrière, vidanger, prendre de l’eau et rester 24 heures sur l’aire de stationnement. Un camping-car sort justement, et le conducteur me propose d’utiliser son code pour entrer et prendre de l’eau. Sympa.

Je fais ainsi le plein d’eau gratuitement. Sur le Dévoluy ça ne sera pas forcément évident d’en trouver.

On repart juste après. Direction les plateaux du Dévoluy. Ce n’est pas très loin et nous y serons assez vite.

Une fois arrivés à St Etienne en Dévoluy, il faut déjà commencer par trouver un endroit où se poser pour la nuit. Il semble y avoir moins de monde que sur la Chartreuse, mais ça ne va pas être évident de trouver un coin tranquille.

Finalement je m’arrête au terminus de la route, au bout du hameau de Maubourg, près d’Agnières en Dévoluy. Un petit parking bien plat devrait convenir. Il n’est pas vraiment à l’ombre, mais on ne va pas être difficile. On verra demain si on trouve un meilleur endroit.

On mange un morceau, avant de partir faire une balade et découvrir un peu la montagne environnante.

  • Première rando dans le Dévoluy

Il est 16h30 quand nous partons et, évidemment, c’est très chaud, spécialement à cette heure, même si quelques nuages apportent un peu d’ombre par moments.

Après une partie relativement plate, on rejoint le GR 93 et la montée commence. Un peu raide après ces heures passées à conduire…

Je voudrais aller jusqu’aux Chourums Dupont et Martin. Le sentier est bien large et agréable, mais on doit le quitter bientôt pour en prendre un autre qui va vers le Fourchaud.

À l’endroit indiqué sur la carte, là où devrait partir le sentier, il n’y a rien, aucune trace de chemin. Pourtant il devrait même être balisé, donc facile à trouver. Peut-être est-il un peu plus loin…

On continue un moment. Toujours rien. Je consulte la carte pour essayer de trouver un autre sentier qui conduirait aux chourums, mais il n’y en a aucun indiqué sur la carte.

Demi-tour. À l’endroit où j’avais cherché, je continue un peu, et je découvre un départ de sentier en partie masqué par la végétation. Le voilà. Il n’était donc pas après, mais avant l’endroit où j’avais cherché.

C’est parti. Le sentier serpente dans la forêt en descendant tranquillement. Il fait un peu moins chaud et c’est bien agréable d’avancer à l’abri des arbres.

Après une petite pause pour profiter de l’endroit, nous repartons en direction de la source indiquée sur la carte. Le chemin n’est pas toujours bien indiqué et il faut être vigilant pour ne pas s’égarer.

Finalement, nous voilà à la source. Un abreuvoir bien rempli attire Bella qui se précipite dedans pour prendre le frais, et boire en même temps. Il faut maintenant partir à gauche en direction d’un abri, puis monter sur les pentes calcaires pour trouver l’entrée des 2 gouffres. Mais l’heure est déjà bien avancée et il reste du chemin pour y arriver. Mais surtout, le ciel se couvre de plus en plus et de gros nuages noirs s’accumulent dangereusement. Il est préférable de renoncer et de prendre rapidement le chemin qui ramène à Maubourg.

  • Course avec l’orage

Nous passons donc rapidement le Grand Villard. Il faudra encore du temps pour retrouver le Kyros, et il y a de fortes “chances” de prendre l’orage sur la tête avant d’y arriver. On accélère le pas et, évidemment, on se trompe plusieurs fois de chemin car les indications sont confuses ou inexistantes. Une longue montée est “avalée” au pas de course, mais l’orage tonne déjà… Voilà, nous sommes en haut. Quelques gouttes viennent s’écraser au sol. Le camion est bientôt là. 2 minutes après avoir ouvert les portes, c’est le déluge….

L’orage ne durera pas longtemps mais suffisamment pour être complètement trempé. Bonne idée d’avoir renoncé à monter jusqu’aux chourums…

Nous passerons la nuit ici, sur le petit parking du lieu-dit “la Cassette” (44.7022N 5.8799E)

Marc Gapp

Pratique la spéléologie depuis l'âge de 14 ans. Passionné par la nature et l'aventure. Spécialiste du canyon de la Bendola descendu la première fois en 1989.