Abreschviller (57) – 23 mars 2025 * 10,5 km – Dénivelé positif : 280 m * Météo : 15° Soleil et nuages

Rando 2 rivières - Rocher du Canceley
Départ du carrefour des 2 rivières à 14h45. Le temps est à la pluie, même si la météo n’en prévoit pas pour cet après-midi.
Nous allons commencer par remonter la vallée de la Canceley jusqu’à l’emplacement de la maison forestière du Canceley.
Le ciel est couvert mais on aperçoit quand même un peu de ciel bleu. La température est plutôt agréable pour marcher : 14/15°, mais il y a quand même un petit vent frais qui n’incite pas trop à s’arrêter.
Dès le début, nous avons droit à des tas de troncs stockés sur le bord de la route forestière et nous en verrons encore tout le long jusqu’à ce que nous quittions la route.
Nous passons le Trou du Loup, puis la piste qui monte vers Cense Charlot. Peu après, on emprunte la petite passerelle qui enjambe la rivière.
Cinquante mètres après, le sentier balisé part sur le côté gauche et nous allons le suivre pour remonter le gros vallon qui descend de la Tête de la Gorge aux Sangliers.
La montée se fait tranquillement sur un beau sentier. Petit à petit, la pente s’adoucit et nous avançons au milieu d’une forêt clairsemée.
Nous rejoignons la route forestière de la Tête de la Gorge aux Sangliers et la traversons pour continuer notre sentier balisé. La montée s’accentue et nous arrivons bientôt dans un sous bois bien sombre. En plus, le ciel est rempli de gros nuages inquiétants. C’est tout juste s’il ne faut pas sortir la frontale.
Arrivés en haut de la montée, nous prenons la direction du sommet du rocher du Canceley. Un peu avant d’y arriver, on bifurque pour aller voir le puits-citerne situé au pied de la falaise. Des signalisations oranges ont été placées pour éviter que quelqu’un tombe dans le puits par inadvertance. En 2011, j’avais installé une corde pour descendre au fond, 5m plus bas, histoire de voir s’il n’y avait rien d’intéressant. Mais, bien entendu, je n’y ai trouvé aucun trésor, ni aucune continuation…
On continue le long du pied de la falaise pour rejoindre l’arche naturelle qui permet de traverser le rocher, en passant en contrebas des vestiges d’un mur en grosses pierres de taille . Après l’arche, le sentier continue jusqu’au pied des escaliers également en pierres taillées. Il paraîtrait qu’un château datant du Xème siècle était implanté à cet endroit.
Bella grimpe les escaliers en premier et, arrivée en haut, se met à aboyer comme une folle. Il y avait quelqu’un en haut et elle a été surprise. Elle n’ a pas été la seule, car le pauvre monsieur est terrorisé. On le rassure et Bella, également rassurée va chercher quelques caresses, comme pour se faire pardonner.
Nous discutons un peu avec lui et lui indiquons le chemin pour se rendre au sommet de la Tête de la Gorge aux sangliers car ce n’est pas évident de trouver un passage pas trop difficile.
Même si le temps s’est un peu arrangé, nous n’avons quand même pas droit à un beau soleil. Mais ça ne fait rien, la vue est toujours aussi magnifique depuis le sommet du rocher et nous en profitons un peu avant de commencer à descendre. Il commence à se faire tard et la nuit va vite arriver. La semaine prochaine, il fera jour plus tard et nous « gagnerons » une heure de jour en plus.
Nous redescendons les escaliers après être passés devant les vestiges d’une plateforme d’observation probablement construite en 1914. Il ne reste plus aujourd’hui que les poutrelles en métal.
Nous allons maintenant prendre le sentier qui se dirige vers le Rond Point des Pommiers et rejoindre la piste qui descend vers la Sarre Rouge.
Le cheminement est moins agréable que sur le sentier de la montée, surtout que des travaux forestiers (encore…) ont bien évidemment endommagé la piste, transformant le sable en bourbier sablonneux…
La luminosité baisse de plus en plus et la température également. La piste boueuse se transforme progressivement en un large sentier herbeux. Nous sommes sur le chemin des Bornes et on peut voir plusieurs bornes anciennes comportant les gravures caractéristiques des armoiries de Saint Quirin.
Le sentier traverse des sous-bois bien sombres et il faut être vigilant pour ne pas glisser dans la descente. Un petit morceau de piste sur 200m et on s’enfile dans un autre sentier pentu qui va nous amener rapidement aux 2 Rivières d’où nous sommes partis il y a environ 4 heures et demie.
Nous avons parcouru 10.5 km pour un dénivelé positif de 280m. Petite rando pas trop dure. Difficile donc, pour moi de savoir si mon endurance s’améliore… et il ne reste plus que 13 semaines avant la Bendola…