Allarmont (88) – 24 mai 2020 * 17.5 km – Dénivelé positif : 640m* Météo : 18° – Temps ensoleillé, couvert en fin d’après-midi /
. Randonnées du mois de mai : Nbre : 4 / 76 km / Dénivelé positif : 2120 m
. Total année : Nbre : 23 / 413 km / Dénivelé positif : 10 840 m
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Un petit tour dans les Vosges
Aujourd’hui, nous allons partir dans le département des Vosges, sur le secteur d’Allarmont situé dans la vallée de la Plaine. Pour y accéder, il faut d’abord monter au col du Donon, puis descendre sur le versant vosgien du massif. On ne dépasse pas les 100 km, qui constituent la limite autorisée, mais il faut quand même 1h30 pour arriver à la Sciotte, hameau qui s’étend à un petit kilomètre au sud d’Allarmont.
Pas facile de trouver un endroit pour garer le Kyros, et je dois m’engager sur la route forestière qui part vers l’est, sur environ 300m, avant de trouver un dégagement sur le côté, où je peux stationner.
Il est presque 11h30 lorsque je ferme la porte du fourgon.
Une belle montée, pour commencer
La première étape amènera en haut des crêtes, sur la Roche des Brocards. Environ 400 m de dénivelé pour cette mise en route. Pour démarrer, c’est déjà pas mal.
Au début, la route forestière caillouteuse monte correctement, mais la pente s’accentue de plus en plus et ça tire bien dans les muscles encore un peu endormis par le trajet en camping-car.
Après un peu plus de 2 kilomètres sur cette piste, pas très agréable, un sentier balisé grimpe sur la gauche et, 200m plus loin, change de direction pour partir vers le sud-est. La montée est bien difficile, par endroits, et la pente dépasse certainement les 20%.
Bien heureusement, il ne fait pas très chaud, peut-être 12 ou 13°. Pourtant, je sens que ça chauffe bien.
Après 2 km de grimpette intense, il faut se faufiler sous un arbre tombé, avant de déboucher sur une route forestière assez plate qui va permettre de reprendre son souffle, un court moment. En effet, quelques centaines de mètres plus loin, un autre sentier part sur la droite et rejoint, 200m après, une route forestière que l’on va traverser pour continuer à monter par le même sentier.
Bientôt, le chemin va adopter un profil plus horizontal en longeant le pied de la Roche des Brocards. Après les ruines d’un abri, il faut grimper un peu pour atteindre le pied de la Roche du Pilier. Allez, on y est presque. Encore une centaine de mètres en pente douce, au milieu des arbres et arbustes, et la vue se dégage soudain. Nous sommes au sommet de la Roche des Brocards. La vue aurait pu être belle, s’il n’y avait pas cette énorme tranchée qui traverse la forêt pour y faire passer une ligne électrique à haute tension. C’est bien dommage.
Il est temps de penser à manger un peu. Il fait un peu frisquet avec le vent qui souffle mais, en s’abritant derrière une roche, ça sera supportable. Quelques randonneurs passent à proximité pour aller au bout du rocher admirer le panorama, mais ils semblent également déçus.
Bella en profite pour se manifester et faire savoir aux touristes qu’elle n’a pas envie d’être dérangée pendant qu’elle déguste un bon morceau de jambon…
Le repas sera vite expédié car il ne fait quand même pas très chaud ici.
On va donc redescendre pour continuer le sentier qu’on avait quitté pour atteindre le sommet.
Le soleil est revenu et ça réchauffe un peu. On traverse une ancienne carrière, sur laquelle ont poussé quelques pins et bouleaux. Le chemin va monter un peu, jusqu’au prochain croisement où l’on rejoint la route forestière de Bannes. La suite du parcours est vers la droite. On va suivre la piste sur quelques kilomètres, avant de prendre un sentier, juste avant une autre ancienne carrière, qui monte vers le Calvaire du Coquin. Le calvaire est une grande croix en bois, plutôt usée, qui est en partie masquée par la végétation. On est sur la ligne de crête et, plutôt que de redescendre sur le GR 533, qui est en fait une piste, il sera peut-être plus agréable d’emprunter le sentier marqué sur la carte. Mais après plusieurs tentatives hasardeuses, il faut se rendre à l’évidence : le sentier n’existe plus. Pas d’autre choix que de rattraper la piste débouchant sur le parking qui s’étend au pied de la butte de la Tête du Coquin. Quelques voitures y sont garées.
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Visite du site du Pain de Sucre
Aujourd’hui, on ne montera pas jusqu’au sommet mais on va continuer la piste, pour prendre la direction du site du Pain de Sucre.
Un peu moins d’un kilomètre après le parking, un sentier part à droite, et c’est avec plaisir qu’on quitte la route forestière poussiéreuse pour emprunter cet étroit chemin qui traverse la forêt. On descend régulièrement, en pente relativement douce sur une assez longue distance, avant d’arriver à la “porte” du Pain de Sucre, ancien fort allemand construit au début de la 1ère guerre mondiale.
On fera une halte au bout des fortifications pour préparer une boisson chaude, avant d’entamer le chemin du retour.
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Retour par le Coquin
Au lieu de repartir par le même sentier, on va descendre celui qui part vers Celles-sur-Plaine, jusqu’à rejoindre la première route forestière qui remonte vers la Tête du Coquin. Dur dur de monter à nouveau, surtout que certains tronçons grimpent bien. Après le Rain des Gardes, on prendra un sentier bien ombragé, plus agréable à parcourir que la piste. Ce chemin va nous faire passer près de la Fontaine des Bœufs, qui est à sec, signe que l’eau commence quand même à manquer.
Voilà enfin le parking de la Tête du Coquin, et maintenant, il ne reste plus qu’à descendre. Un sentier part juste en face et c’est tellement évident qu’on le suit, tête baissée. Pourtant, un doute. Je consulte la carte sur l’iphone. C’était trop évident, et bien sûr, ce n’est pas le bon chemin. Demi-tour jusqu’au parking, et il faut prendre la piste vers le sud, sur quelques dizaines de mètres, pour attraper le bon sentier qui plonge vers le fond d’un vallon bien pentu. La descente est vraiment très abrupte, et il faut faire attention à ne pas glisser.
On débouche enfin sur une espèce de petite place d’où partent plusieurs pistes et sentiers. La carte indique qu’il faut remonter une route forestière sur un peu moins d’une centaine de mètres avant d’en prendre une autre qui, elle, va descendre. Mais, après plus d’une centaine de mètres à monter, aucune piste descendante en vue…
La carte ne correspond pas la réalité, ou peut-être que la réalité n’a pas voulu suivre la carte, je ne sais pas trop. Toujours est-il qu’il faut redescendre jusqu’à la place et prendre la route forestière qui descend en face du sentier duquel on a déboulé tout à l’heure. Il ne semble pas y avoir de meilleur choix. On va quand même surveiller le GPS pour s’assurer que c’est bon. Un peu plus loin, le tracé du GPS indique que c’est OK. C’est la bonne direction.
Le cheminement est maintenant évident. Il faut suivre la piste sur plusieurs longs kilomètres, traverser l’horrible tranchée dans la forêt et passer sous la ligne à haute tension aperçue du haut de la Roche des Brocards. On va rejoindre le tracé pris en montant, au niveau du 1er sentier pentu que l’on avait “escaladé” peu après le départ.
La rando se termine tranquillement, et le Kyros attend patiemment, à l’ombre, sur le bord de la piste.
Reste maintenant les 1h30 de route à faire pour le retour…