Harreberg (57) – 18 et 19 avril 2019 * 9 km et 22.5km – Dénivelé positif : 150 m et 600m* Météo : 19° – beau /
Repères cartographiques :
- Croix du Hengstbourg
- Croix de Beimbach
- Zorn
- Ludwigsberg
- Col de l’Eichthal
- Staufthal
Une petite balade agréable de 9km pour se vider la tête, ou se dégourdir les jambes.
Le départ se fait sur les hauteurs de Harreberg. On commence par emprunter la route forestière du Schanzkopf. Après un peu moins d’un kilomètre, on passe l’embranchement d’une autre piste, à gauche. Peu après ce carrefour, un chemin part à droite. On va le suivre pour longer le haut de la vallée de la Zorn.
Le cadre forestier est bien agréable dans ce bois, quand même un peu trop clairsemé à mon goût. Le chemin, bien tracé, passe à proximité d’un ensemble de rochers disséminés sur les pentes est du Schanzkopf.
Sur la carte IGN, le sentier change de direction pour monter vers le sommet, mais en fait, un autre sentier continue tout droit et suit à peu près la même altitude, un bon moment, avant de grimper pour rejoindre la piste qui vient de Harreberg pour aller vers la Croix du Hengstbourg. Juste avant d’arriver sur cette piste, il ne faut pas louper un sentier discret, qui s’en va à gauche, pour longer le vallon du Traubachthal. Quelques centaines de mètres plus loin, on finit par arriver au carrefour du Hengstbourg , avec sa croix.
Après un petit arrêt sur le banc situé à proximité de la croix, il faut repartir par la piste, nettement moins agréable que les sentiers suivis précédemment. Un peu plus loin, en vue d’une cabane de chasseurs, on quitte la piste qui va à Walscheid pour prendre à droite et revenir vers Harreberg.
Une courte descente nous fait arriver à l’entrée du village, et il nous faut suivre la rue de la fontaine jusqu’au centre du village.
À droite du bâtiment de la mairie, une route descend et part vers la droite. C’est la rue de la verrerie. La vue sur la vallée est tout à fait appréciable et, comme c’est un cul de sac, il n’y a quasiment aucun passage, donc, c’est plutôt tranquille.
Au bout de la rue, un chemin la prolonge, et on retourne tout de suite dans la forêt. Bientôt, on va longer le grand champ qui borde l’est du lotissement du Koepfel. En été le chant des nombreux grillons qui vivent ici donne un air méridional à l’endroit.
Au bout du champ, on va retrouver la route forestière du Schanzkopf, et la boucle est bouclée.
5ème week-end de confinement, sans qu’on sache encore pourquoi il est interdit de randonner. Ça en devient aberrant…!
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Direction le Meyersberg
Une fois encore, comme pour les autres dimanches confinés, je vais m’inspirer d’une randonnée faite l’année dernière, à partir de Harreberg. Allons donc faire un tour aujourd’hui vers le sud-est, au sommet de Meyersberg, qui culmine à 684m.
Comme pour les fois précédentes, il faut sortir de Harreberg et aller jusqu’à la Croix du Hengstbourg, puis jusqu’à celle de Beimbach, avant de monter au cimetière gallo-romain.
Le temps est magnifique: ciel bleu, température agréable et un petit vent rafraichissant. Que demander de plus ?
Peu après le cimetière, toujours le même sentier qui part derrière le tas de bois pour descendre en direction de la Zorn. On commence à le connaître ce sentier, n’est-ce pas ?
La végétation a littéralement explosé depuis la semaine dernière. Les grillons chantent partout dans les prés, signe que l’été approche à grands pas.
Des grands pas, il en faut un certain nombre pour déboucher sur la route forestière qui domine la rivière d’une cinquantaine de mètres.
Les fois précédentes nous suivions cette piste sur une centaine de mètres avant d’emprunter un sentier, sur la gauche, qui amène directement au fond de la vallée. Aujourd’hui nous continuerons encore 2,5 km avant d’arriver au bord de l’eau.
Le débit de la rivière est correct, bien qu’il ne pleuve pas depuis plusieurs semaines. De jolis trolls bordent le lit du cours d’eau, par endroits, et il fait très bon au soleil avec la fraîcheur de l’eau. Ça donne envie de s’arrêter ici un moment. Mais il déjà tard. La randonnée a commencé à 12h30, et il est déjà plus de 14h30. Il reste encore un long chemin à faire jusqu’au Meyersberg, et il vaut mieux continuer.
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Une longue montée jusqu’au col de l’Eichthal
Une fois la route traversée, il faut monter sur l’autre versant par un ancien chemin de débardage bien pentu. Ça tire un peu dans les jambes, car jusqu’à maintenant on a presque fait que descendre. Il est préférable de changer de braquet et de réduire le rythme s’il on ne veut pas exploser car ça chauffe bien quand même.
Le chemin traverse une route forestière, la pente reprend de plus belle. 500m plus loin, on rejoint une autre route forestière que l’on va suivre sur quelques kilomètres, avant de prendre, à droite, une autre piste qui vient du vallon de Staufthal. On la prendra jusqu’à la prochaine bifurcation, où l’on grimpera, à gauche sur la route forestière qui mène au col de l’Eichthal. Le début monte plutôt beaucoup, mais petit à petit, la pente diminue et la montée est plus tranquille. Tant mieux, parce qu’il fait bien chaud et je suis complètement trempé.
Enfin, le col de l’Eichthal est là. Un arrêt s’impose. C’est le 1er depuis le départ de Harreberg.
Je sors le réchaud pour préparer une boisson chaude rafraichissante. Ça fait du bien de s’asseoir un peu et de poser le sac, même s’il n’est pas très lourd.
On est au pied des deux rochers du Meyersberg. Il reste à monter en haut du premier, le plus petit, pour redescendre avant d’attaquer le deuxième. Il n’y a pas de sentier à proprement parler pour aller en haut, et le cheminement n’est pas toujours simple. Il faut donc un temps certain pour faire le sommet, et réussir à trouver un passage pour redescendre. Comme il est déjà assez tard, il est préférable de remettre ça à une autre fois, surtout que le chemin du retour sera long, également. Donc, demi-tour.
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Descente par le vallon de Staufthal
On traverse le col de l’Eichthal pour rejoindre une autre piste (la route du Staufthal) qui va nous faire redescendre par le versant ouest du Meyersberg.
Après quelques kilomètres sur la piste ensoleillée, on retrouve celle par laquelle on est monté à l’Eichthal, puis, un peu plus bas, on laisse celle empruntée à la montée, qui part à gauche, pour continuer tout droit et rejoindre le fond du vallon de Staufthal.
La descente se fait tranquillement en compagnie du soleil, tout en profitant quand même de l’ombre des grands arbres de la forêt. Un peu avant de rejoindre le vallon du Hauenthal, tout le versant gauche de la forêt a été véritablement massacré. Tous les arbres ont été coupés. Pas même un seul n’a été épargné. En général, c’est à peu près un arbre sur 2 ou 3 qui sont coupés, mais là, plus rien ! C’est désolant !
Il vaut mieux marcher en tournant la tête à droite…
Une fois l’Hauenthal rejoint, on retrouve enfin une forêt. Le doux bruit du ruisseau nous accompagne jusqu’en bas, et il faut traverser la route qui vient de Petersmuehl, puis la passerelle qui enjambe la Zorn jaune, pour attraper le joli sentier que l’on a descendu lors des randonnées précédentes. Bien entendu, il faut faire plus d’efforts pour monter, mais ça va quand même bien. On débouche ensuite sur la route forestière que l’on va suivre sur plusieurs kilomètres pour prendre ensuite le sentier qui va à Beimbach.
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Rencontre avec une “vieille” connaissance
A peine sur la route forestière, surprise. Mais, c’est Poppi (voir rando du 5 avril) ! Il est toujours aussi beau et dynamique, et il ne manque pas de réclamer son dû : des dizaines de caresses. Il est avec ses maîtresses et un copain, un bouledogue français, accompagné également par sa maîtresse. Après quelques échanges avec les maîtresses et une fois les chiens rassasiés de caresses, la marche peut reprendre.
Cette partie sur la piste semble longue, et c’est probablement dû à la fatigue qui commence à se faire sentir. Pourtant, c’est loin d’être fini, et la montée sur le sentier qui va vers Beimbach sera difficile. Après avoir traversé la route qui monte de Enteneck, le sentier continue de bien monter. En plus, il a été élargi et complètement défoncé par des engins forestiers. C’est très pénible pour les pieds qui n’arrivent pas à se stabiliser sur les traces de roues entrecroisées.
Enfin, on va quitter cette galère pour continuer sur un sentier plus agréable qui monte vers la Croix de Beimbach en longeant la base des falaises du Fishbachberg.
Au bout du sentier, on retrouve la route forestière de Beimbach et, tout de suite après, le carrefour avec la croix.
Ouf, petite pause sur des troncs d’arbres couchés pour se désaltérer un peu car il fait chaud, et les crampes commencent à se faire sentir. La réserve d’eau est au minimum, mais l’arrivée est seulement à quelques kilomètres de là, et il n’y a presque plus à monter, donc ça devrait aller.
La journée touche à sa fin et la luminosité prend une teinte dorée qui fait ressortir le tout jeune feuillage des arbres et l’herbe du pré qui marque la fin de cette belle randonnée de printemps.