Dabo (57) – 17 mars 2023 * 25 km – Dénivelé positif : 750m* Météo : soleil puis couvert 16°
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3 heures de montée jusqu’au sommet du Urstein
Il est 9 heures lorsque nous partons d’Enteneck, à la confluence de la Zorn Jaune avec la Zorn Blanche.
La météo a prévu une belle journée avec un pic de température à 16° cet après-midi.
Pour l’instant, c’est plutôt exact. Le ciel est bleu et le soleil commence à éclairer la vallée de la Zorn Blanche que nous allons remonter sur plusieurs kilomètre, jusqu’à Herrenmuhlen.
Par contre, au niveau température, on est encore loin des 16°, mais plus près de 3 à 4°… Il faut dire que nous ne sommes qu’à la mi-mars et, ces derniers jours, les gelées matinales étaient plutôt fréquentes.
Jusqu’à Herrenmuhlen, la montée se fait tranquillement avec une pente assez faible.
Nous passons l’ancienne scierie de Koeppenmuhl. Le tracé de la rivière se fait plus sinueux.
Pour le moment, nous progressons sur une route à peu près goudronnée. C’est juste après Herrenmuhlen que nous la quitterons pour emprunter le petit sentier balisé qui part sur la droite.
Nous allons monter jusqu’au sommet du Urstein, à 946m d’altitude, soit 650m de dénivelé positif puisque nous sommes partis de 296m, au bord de la Zorn.
Le chemin grimpe plus fort maintenant, mais ça monte bien si on prend son temps.
Nous rattrapons la piste du Kuhneck, un peu avant d’arriver à l’ancienne maison forestière du Spitzberg où nous ferons une petite halte avant de repartir en direction du Hengst, à 876m d’altitude.
Dernier cran de montée jusqu’au sommet du Urstein. Une grande partie de la forêt a été complètement rasée en contrebas du sommet et on aperçoit nettement le rocher qui autrefois était complètement masqué par les arbres.
Petit arrêt en haut pour admirer la vue, avant de redescendre du rocher.
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Déjeuner au Urstein et descente vers Winsbourg
Il est midi et quart lorsque nous nous arrêtons pour manger. Plat lyophilisé et poulet/haricots pour Bella qui n’a visiblement pas faim car elle s’emploie à camoufler sa nourriture sous de la mousse et des feuilles.
Après un bon café, il faut se remettre en route car il est quand-même 13h30.
On longe le petit plateau qui offre une vue plongeante sur l’Alsace, avant de descendre au col du Hoellenwasen.
Il faut maintenant rejoindre le village de Windsbourg. 2 possibilités :
1) prendre le sentier balisé qui va au village, mais après il faudra remonter pas mal pour aller vers Sandplatz.
2) Couper à travers la forêt pour suivre un vallon qui amènera en haut du village.
Pile ou face ? Je n’aime pas trop les jeux de hasard et je choisis donc la 2ème possibilité qui présente l’avantage de ne pas devoir remonter trop, en arrivant à Winsbourg. Mais, comme pour les pièces, il y a un revers… Pas de sentier ; il faut avancer dans une végétation plutôt touffue et, en plus, le sol est bien marécageux. Finalement on tombe sur un vague sentier qui longe le petit ruisseau en rive gauche, et tout s’arrange.
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Détour par le Grand Rosskopf
Nous prenons un morceau de route, à la sortie de Windsbourg pour aller jusqu’au croisement de Sandplatz où nous suivons la piste qui conduit au col de la Wetzlach. Peu après ce col, un sentier grimpe vers le Grand Rosskopf. On passe le long des rochers “Steinerne Maennel” puis on avance au milieu d’une zone dévastée par les différentes tempêtes, et qui est en cours de reboisement.
Petit crochet par Backofenfelsen avec son point de vue sur le rocher de Dabo, avant de descendre au col de la Schleif. Il y a pas mal de monde à l’aire de pique-nique du col, bien que nous soyons vendredi. Il n’y a malheureusement plus trop de soleil, mais la température est quand même agréable.
Petit morceau de route jusqu’au château d’eau et nous obliquons à gauche pour attraper le sentier qui va à la Croix du Loup.
On va se reposer quelques minutes au Rutschfelsen (rocher de la glissade), puis continuer le sentier bien dessiné (GR 534) qui débouche au carrefour de Wolfsgrubkreuz (la Croix du Loup, c’est plus simple…).
De là, un long chemin va nous faire longer les pentes sud du Langhardtkopf, puis du Salzleckkopf, et enfin du Hochkopf avant d’arriver à l’ancienne maison forestière du Jaegerhof.
Un peu avant l’ancienne maison forestière, Bella devient fortement agitée. Elle se met debout sur 2 pattes pour renifler quelque chose qui l’intéresse vivement. Peu après, à un peu plus d’une centaine de mètres devant nous, 7 grandes biches dévalent un vallon, traversent la piste avant de plonger à nouveau dans la forêt. Bella est bien décidée à les rattraper et j’ai toutes les peines du monde à la tenir. Elle tire comme une forcenée sur la piste jusqu’à l’endroit où les biches ont disparue.
Une fois qu’elle est à peu près calmée nous continuons notre chemin jusqu’au Jaegerhof et traversons la grande prairie pour rejoindre le sentier qui va nous faire descendre jusqu’à notre point de départ, à Enteneck. Nous y arriverons à 18 heures.
25 km, quand même, et 750m de dénivelé. Il y a longtemps qu’on n’avait pas parcouru autant et ça se sent… Une rando de près de 30 km, pour plus de 1000m, de dénivelé est prévue d’ici peu. ça risque d’être dur…