Aillon-le-Jeune(73) – 5 août 2020 * 11 km – Dénivelé positif : 650m* Météo : 23° – Soleil/
. Randonnées du mois d’août : Nbre : 1 / 11 km / Dénivelé positif : 650 m
. Total année : Nbre : 30 / 535,5 km / Dénivelé positif : 15 680 m
Après la journée d’hier passée sur la route pour rejoindre la Place à Baban, sur le massif du Margériaz, où nous avons passé la nuit, nous allons faire une première rando et monter au sommet du Mont Margeriaz qui culmine à plus de 1800 m d’altitude.
Mais avant, je voudrais revoir l’entrée de la Tanne aux cochons, que j’avais visitée en 1986, je crois. Ça ne devrait pas être difficile à trouver car l’entrée est pointée sur la carte, et j’ai gardé un souvenir plutôt précis de l’entrée : un puits, assez large pour le coin, et pas très profond.
C’est parti. Ce que j’avais oublié, par contre, c’est le début de la montée bien raide…
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À la recherche de la Tanne aux Cochons
On arrive assez vite au puits d’entrée de la Tanne du Névé qui est juste au bord du sentier. Un panneau explique que la cavité a été aménagée pour pouvoir être partiellement visitée sans cordes par des “non-spéléos”. Du coup, on va voir l’entrée du parcours constituée par un méandre caractéristique de la région…
On reprend la montée. Beaucoup de monde sur le sentier… beaucoup de bruit…
Nous voici pas très loin de l’endroit indiqué pour la Tanne aux Cochons. On emprunte un sentier qui part à droite. Le trou n’est pas très loin. On passe près d’une barrière en bois qui protège l’accès d’un gouffre au départ très étroit. Faudrait vraiment le vouloir pour tomber dedans. Et encore faudrait-il réussir à s’y enfiler, ce qui est loin d’être évident.
Décidément beaucoup de monde. Il y en a partout dans la forêt… Mais pas de puits d’entrée de la Tanne recherchée… On va arpenter le coin pendant au moins 1 heure, mais rien de rien.. Pas possible ça ! Il suffit de voir le tracé sur le parcours IGN rando, c’est risible. Incroyable ! On tourne tout autour, des fois que les coordonnées ne soient bas bonnes. Recherche sur internet… Rien ! Bon tant pis, on s’en va…
En fait, le soir en rentrant, après une recherche approfondie, il s’avère que la Tanne du Névé et la Tanne aux Cochons appartiennent au même réseau souterrain… Donc, en 1986, nous avions bien fait la Tanne aux Cochons, mais en passant par l’entrée de la Tanne du Névé…. Ce qui se comprend quand on voit les dimensions de l’entrée de la Tanne aux Cochons qui est, en fait, celle protégée par une barrière, vue tout au début…
Cette recherche a creusé l’appétit et un arrêt casse-croûte s’impose. Il faut trouver un bel arbre pour se protéger du soleil qui commence à chauffer fort.
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Les ânes du Margériaz
On s’installe sous un grand sapin pour déjeuner tranquillement. Une petite sieste après cela et c’est parfait. Mais les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait… Derrière un bosquet situé un peu en contrebas, on aperçoit une forme qui ressemble à un petit cheval. En fait, c’est un âne, qui semble monter vers nous. Ça ne va pas plaire à Bella… En y regardant mieux, ce n’est pas un âne, mais 2, non, 3…4…5 ânes qui s’approchent. C’en est trop pour Bella qui les attend de pattes fermes… Dès qu’ils sont à sa portée, Bella aboie et essaie d’en attraper un qui se met à braire comme une sirène de bateau, bientôt imité par tous les autres qui entourent Bella, pas très rassurée. Elle récidive et essaie d’en attraper un autre. Même chose… Impossible de rester là. On remballe les affaires en vitesse et on quitte l’endroit pour repasser de l’autre côté de la clôture électrique. Pas de sieste !…
Alors on va continuer à monter, en plein soleil maintenant car nous sommes sur les alpages. On suit le téléski qui grimpe vers le sommet.
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Un massif calcaire saccagé
Tout le superbe massif calcaire du Margériaz a été complètement défiguré par les installations de la station de ski. C’est désolant. Entre les pylônes, les câbles et les tracés des pistes, la montagne est devenue un terrain de jeu lucratif, rien d’autre. Et on nous parle d’environnement… ceux, notamment, qui viennent skier ici en hiver….
On arrive bientôt sur les crêtes et nous allons longer le haut des falaises vers l’ouest, puis vers le nord.
Après une pause sur un banc situé près d’un bâtiment d’arrivée d’un télésiège, nous continuons vers le sommet du Mont Margeriaz, aussi défiguré que le reste du massif par les engins qui ont taillé dans le relief pour aménager les pistes et remontées mécaniques.
L’après-midi va bientôt se terminer. Le massif se vide et va bientôt retrouver le calme, jusqu’à demain.
Nous redescendrons par l’autre sentier qui traverse la forêt du Margériaz en passant pas très loin de la Tanne des Enfers, pour rejoindre la Place à Baban où nous passerons une seconde nuit (45.6354N 6.0576E)