Enteneck-Baerenberg-La Sayotte

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Dabo (57) – 9-11 mai 2024 * 47.5km – Dénivelé positif : 1340 m* Météo : 23° grand soleil.

Parcours jour 1
Parcours jour 2
Parcours jour 3

Rando-bivouacs 9-11 mai 2024

Baerenberg & vallée de la Sayotte

  • Jour 1 : départ d’Enteneck (296 m d’altitude) pour une première étape jusqu’au sommet du Baerenberg à 967 m d’altitude.

Nous partons vers 9h45 sous un ciel entièrement bleu et un soleil resplendissant qui ne devrait pas nous quitter pendant les 3 jours que durera cette randonnée. En tout cas, c’est ce que prévoit la météo.

Pour l’instant, il fait environ 10° mais le thermomètre devrait monter jusqu’à 21°, toujours d’après la météo. Un petit vent d’est va se charger de nous rafraîchir pour cette première étape où on ne va faire que monter.

On commence par longer la Zorn Blanche par le petit sentier en rive gauche, bien plus agréable que la route forestière.

Après quelques petits kilomètres, nous dépassons l’ancienne scierie de Koeppenmuhl. Il faut maintenant avancer sur la route jusqu’au croisement d’Herrenmuhlen un peu plus haut.

Nous quittons le macadam pour grimper le petit sentier balisé qui part à droite vers l’ancienne maison forestière du Spitzberg.

On va un peu ralentir le rythme car la pente s’accentue et les 23kg qui s’accrochent avec insistance à mon dos n’incitent pas à cavaler.

Bella avance tranquillement pour l’instant, et j’espère que ça durera car c’est pénible lorsqu’elle avance en tirant par à-coups. Je n’arrive à garder un rythme constant et c’est plutôt fatigant contrairement à ce que l’on pourrait croire.

La montée se fait à l’ombre. Tant mieux. On traverse une première forestière pour reprendre le sentier. À la moitié de la montée, des travaux forestiers ont dégradé le chemin, et il est parfois difficile de d’avancer dans les ornières et au milieu des branches coupées. Dans la région c’est de plus en plus fréquent de tomber sur des travaux forestiers. Il y en a de plus en plus ces dernières années et la forêt semble exploitée  de manière acharnée, au détriment de l’habitat des animaux, de la quiétude, et de la beauté des sites. Par contre, l’argent doit couler à flots… et c’est toujours ce qui prime…

Nous rattrapons la route forestière du Kuhneck qui nous amène à l’ancienne maison forestière du Spitzberg. Il y a beaucoup de monde aujourd’hui et les grandes tables sont sorties. Le petit abri du club vosgien, un peu plus haut, est lui aussi occupé par des randonneurs qui déjeunent. On s’arrêtera également un peu plus loin pour casser la croûte .

Pendant que nous mangeons, plusieurs personnes passent pas très loin de nous, avec 3 chiens. Evidemment, Bella veut aller les voir…. Mais on va éviter…

Après ce petit arrêt, on continue la montée jusqu’au Hengst. Plusieurs randonneurs encore, et il y a du monde aussi près du petit abri situé en bordure de prairie. On va éviter la route pour prendre le chemin caillouteux qui passe au nord, à côté du châlet du Hengst.

Peu après le bâtiment, on va rejoindre le sentier balisé, mais celui-ci a été complètement écrasé par une large piste de cailloux bien rectiligne… certainement pour les travaux forestiers.

Heureusement, ça ne dure pas longtemps et nous retrouvons le joli sentier qui serpente sous les arbres. Le vert est éclatant sous les rayons du soleil et c’est un vrai régal de progresser dans l’herbe, d’autant plus que la pente est très faible jusqu’au col du Hoellenwasen, où nous rattrapons d’autres randonneurs.

On va maintenant quitter le sentier balisé pour grimper sur la crête qui conduit au Baerenberg.

Dure dure cette dernière montée… On croise encore quelques randonneurs avant de nous engager sur un discret sentier qui part à droite, peu après avoir dépassé le point culminant de la montée. C’est bien mieux de passer par ici que par le cheminement que je prenais d’habitude et qui traverse tout une zone dévastée où il faut éviter les souches d’arbres tombées et désescalader quelques rochers.

Le sentier s’élargit et monte en ligne droite au sommet du Baerenberg, à 967 m d’altitude. D’ici on a une belle vue panoramique.

Il faut maintenant trouver où poser la tente. Une belle dalle bien plate constitue le sommet. Impeccable pour dormir bien à plat, mais c’est juste au bord du chemin et, vu la monde qu’il y a aujourd’hui, je vais trouver un autre endroit, surtout qu’il n’est pas tard et que du monde risque donc de passer.

Je descends un chemin de coupe qui part vers le sud, et trouve, une cinquantaine de mètres plus bas, un petit emplacement à peu près plat, protégé par des pins et sapins.

Ça sera “parfait”.

On va d’abord se reposer un peu, profiter de la vue, du soleil, et du petit vent bien agréable… Peut-être le sera-t-il moins cette nuit…

La tente est vite jetée… les matelas gonflés et les duvets sortis. On va aller faire un petit tour avant de préparer le repas du soir. Mais d’abord, un petit thé vert à la menthe fera le plus grand bien.

Le soleil commence à descendre et on va faire chauffer l’eau pour le repas du soir et ramasser un peu de bois mort pour faire un petit feu. Enfin, essayer de remasser du bois car Bella, croyant que je veux jouer, s’amuse à voler toutes les branches que je pose près de l’emplacement du feu…. Ça va prendre du temps comme ça….

Le dîner sera vite avalé : une soupe, un morceau de pâté de foie, un peu d’emmental et une barre de céréales…

Un petit café pour terminer pendant que je démarre le feu.

Il commence à faire un peu frais car le soleil se couche, mais pas le vent…

Finalement nous ne traînerons pas longtemps dehors. Et c’est alors que les choses se compliquent…

La tente n’est pas bien grande, prévue pour 1 personne et demie… Bella va prendre la place d’une personne et me laisse royalement la demi-place qu’il reste… ça promet…

La nuit va être dure, en effet. Il fait froid et je n’ai pas mis le sursac…. (qui est resté dans le sac à dos…).

Comme il fait froid, Bella dort en boule et je n’ai plus de place du tout…

Au milieu de la nuit, je m’aperçois que le matelas pneumatique est crevé car je sens le sol bien dur et des cailloux (ou pommes de pin) me rentrent dans le dos. Très agréable….

En fait, il n’est pas crevé, mais il s’est “envolé” en haut, le long l’arrondi du toit le tente… Je préfère cela. J’arrive tant bien que mal à le remettre sous moi en asseyant de pousser un peu Bella. Mais autant essayer de pousser un âne mort, ça fait le même effet…

Je vais donc prendre mon mal en patience, en attendant que le jour se lève…

 

  • Jour 2 : départ du Baerenberg pour rejoindre la vallée de la Sayotte.

2ème jour de rando. Pas trop de dénivelé aujourd’hui. Moins de 300 m, en principe, pour rejoindre la source de la Hasel et monter au sommet du Noll. Après cela, ce ne devrait être que de la descente.

On (je, plutôt, car Bella ne m’aide pas vraiment beaucoup…) remballe toutes les affaires, en prenant un (léger) petit déjeuner.

La journée s’annonce aussi ensoleillée qu’hier et le ciel est d’un bleu uniforme.

On décolle à 10 heures moins le quart. On est dans la norme. Pas utile de se presser, on a largement le temps d’arriver avant la nuit.

Nous descendons du Baerenberg pour rejoindre une route forestière que l’on va suivre un bon moment.

Peu après, un sentier part sur la droite pour rejoindre le col du Hoellenwasen mais on ne va pas le suivre.

Le chemin sablonneux qui longe les pentes sud du Baerenberg est quasiment plat, et pourtant j’ai du mal à avancer. Le sac pèse étonnamment lourd sur les épaules et je suis constamment en train de le soulever pour soulager dos et épaules. c’est pas vraiment la grande forme. Est-ce le repas d’hier soir n’était pas trop léger? Je n’ai pas pris de plat complet, juste une soupe. Peut-être pas suffisant.

Pour la Bendola, le mois prochain, j’avais pensé alterner : 1 soir une soupe et le lendemain un plat. Je vais peut-être me raviser et prévoir un plat pour chaque dîner, c’est plus prudent.

La progression est tranquille et je laisse Bella se promener librement un petit peu. Elle en profite pour se faire la poudre d’escampette et dévale dans la descente. Elle ne va pas aller bien loin car c’est très escarpé… Je continue mon chemin, mais elle tarde à remonter… Je l’appelle et j’entends le bruit de la clochette en contrebas. Elle va remonter… Mais non, je ne l’entends plus et elle est repartie vers l’arrière. Je m’arrête donc pour l’attendre, mais toujours rien. Je pense qu’elle doit avoir du mal à remonter car c’est très escarpé et les sapins sont touffus, rendant le passage quasi impossible.

1/4 d’heure plus tard, je vois Bella revenir, en avançant doucement. Elle a dû galérer pour remonter, et visiblement elle a chaud. Je la sermonne quand même, pour le principe. On continue, et Bella avance à côté de moi et même un peu en arrière, ce qui n’est pas vraiment son style. Mon sermon a-t-il finalement porté ses fruits ? Il semblerait…

Le chemin forestier descend un peu et on arrive près d’une petite tourbière bien encaissée. Là aussi, encore des travaux forestiers… Une partie de la tourière a même été déboisée… Je croyais pourtant que les tourbières étaient protégées… Pas suffisamment, visiblement….

On continue à suivre le chemin forestier qui passe maintenant sous l’Eichkopf. Petit à petit la pente augmente, mais pas trop quand même. Pourtant j’ai toujours du mal à avancer correctement. Je suis fatigué, même si la montée n’est pas rude du tout.

Sur la droite, nous rejoignons le sentier balisé qui descend d’Elsassblick. La pente s’accentue encore un peu. On va monter de plus en plus pour arriver finalement à la source de la Hasel où je vais refaire le plein d’eau. Avant d’y arriver, on croise 2 promeneurs venant sans doute d’Elssassblick. En arrivant à la source, un randonneur descend d’Altmatt.

Après cette petite pause ravitaillement, nous attaquons la montée bien raide qui grimpe vers le col d’Altmatt. Difficile, cette montée. Normalement ça devrait se monter à l’aise, mais aujourd’hui…

Bella m’attend patiemment, et nous finissons par rejoindre le col. Ouf… une bonne chose de faite, mais ce n’est pas fini. La montée va continuer jusqu’au sommet du Noll à 997 m d’altitude.

On dépasse le refuge d’Altmatt, qui est occupé aujourd’hui.

Ça ne grimpe pas terriblement, mais cette dernière montée est toujours difficile, et elle ne fait pas exception aujourd’hui. On y va doucement…

Bella marche toujours à côté de moi et ce n’est pas dans ses habitudes. En l’observant bien, j’ai l’impression qu’elle boîte. Oui, elle a visiblement mal à sa patte avant droite. Elle s’est fait probablement mal lors de son escapade de tout à l’heure. J’espère que ça ne pas empirer.

Le sommet du Noll est en vue et 2 randonneurs, qui avaient fait une halte, repartent au moment où nous arrivons.

Je pose le sac. On va faire une pause déjeuner. Bella se cale à l’ombre car il fait bien chaud. Il est environ 14 heures et il nous reste du chemin à faire avant de monter la tente. Mais ce n’est que de la descente, en principe.

Je regarde la patte de Bella, mais je ne vois pas de blessure, ni d’écharde qui serait plantée. Elle a probablement dû se faire une entorse, mais elle n’est pas d’accord pour que je regarde de plus près.

Après avoir cassé une petite croûte, c’est reparti. Là, Bella boîte bien. A chaud, ça ne se voyait pas trop, mais en repartant, c’est net. Il faudra y aller lentement.

Le sentier qui descend du Noll, au milieu d’une haie de sapins serrés , est vraiment superbe. Le soleil illumine le vert des arbres.

Un petit morceau de piste ensuite, avant de prendre, à droite, un sentier non balisé qui va rejoindre la Borne Frère Léonard.

En été, la fin de ce sentier est noyé dans les hautes fougères qui gênent la progression, mais au mois de mai, ça va.

Petite halte près de la borne. 2 randonneurs arrivent, presqu’en courant, le nez collé sur le GPS. Plutôt des “coureurs” d’orientation. Allez, allez, on avance….

Nous repartons tranquillement en direction de Grossmannstein. On prend un petit raccourci qui nous fait rejoindre le sentier balisé où on arrive un peu avant nos coureurs qui nous regardent, un peu intrigués. Comment ont-ils faits ceux-là pour arriver avant nous ?… Ben, ils ont juste pris le temps de regarder la carte… tout bêtement…

La descente continue. On passe la pierre Grossmannstein, grosse borne ancienne en grès sur laquelle sont gravées, en allemand, les indications de direction.

Nous traversons ensuite la route forestière qui va d’Elsassblick au Donon pour prendre un morceau de la route qui descend vers la vallée de la Sayotte.

Peu après, nous nous engageons sur le sentier balisé qui part à gauche. En fait, le sentier est indiqué comme ayant été débalisé…

On va continuer à le suivre quand même…

Plus bas, explication du débalisage : on rejoint une piste que l’on doit traverser pour continuer le sentier. Mais un haut grillage barre le passage. La clôture protège une parcelle reboisée. Une échelle permet de passer le grillage, mais Bella ne pourra pas grimper…. Il faut donc trouver un autre chemin.

Sur la carte, il y a bien un sentier indiqué qui part dans la bonne direction un peu plus bas. Pas sûr qu’il soit accessible, à cause du grillage. On verra bien…

On continue à descendre la piste qui longe le grillage. Bientôt, celui part dans la pente à droite.

Nous arrivons à l’endroit où est indiqué le chemin repéré sur la carte. Il est bien là, et nous échappons au grillage.

On va suivre ce sentier jusqu’à rejoindre la route. Il faudra la remonter sur quelques centaines de mètres avant de pouvoir (on espère) retrouver le sentier initialement balisé que nous avons dû quitter.

Nous voici sur la route. C’est dur de remonter, la pente est bien raide, mais ça ne devrait pas être long.

Je repère sur la carte l’endroit où l’on doit trouver le départ sentier, mais aucune balise, ni indication…

En fait le début est caché derrière des billes de bois entassées. On les contourne et le sentier est retrouvé.

Nous ne sommes pas très loin de l’endroit du bivouac, heureusement. La patte de Bella ne s’arrange pas et elle boîte de plus en plus.

Enfin, nous y arrivons. On va poser la tente sur un endroit bien plat, à côté d’un captage d’eau, à l’endroit indiqué Maison Ouvrière Jean Mangelot sur la carte, dans la vallée de la Sayotte.

Il n’est pas tard et on aura le temps de bien s’installer.

Bella va se coucher et elle ne bougera pas, signe que sa patte la fait souffrir. Même quand je pars récupérer de l’eau dans le ruisseau, elle reste là.

Je vais me préparer un repas plus conséquent qu’hier, avec un plat lyophilisé, et faire un feu de bois avant de rejoindre nos duvets respectifs.

 

  • Jour 3 : Départ de la vallée de la Sayotte et retour à Enteneck

La nuit a été nettement meilleure que la précédente. Il n’a pas fait froid, donc Bella n’a pas dormi en boule, ce qui m’a laissé bien plus de place.

On se lève vers 7h30, sous un ciel entièrement bleu. La température devrait être encore supérieure à celle de la veille. Ça va chauffer.

L’état de la patte de Bella m’inquiète car elle boîte beaucoup… surtout que nous avons environ 18 km à faire… ça ne va certainement pas arranger les choses.

Après plusieurs cafés, je démonte le campement et range toutes les affaires dans le sac, qui ne s’est pas beaucoup allégé…

Départ vers 9h 1/4. Nous allons progresser sur la route forestière de la Sayotte pendant plusieurs kilomètres, jusqu’à l’emplacement de l’ancienne maison forestière du Canceley, qui a été rasée il y a plusieurs années…

C’est mieux , pour Bella, d’avancer sur du macadam plutôt que sur un sentier. Sa patte est moins sollicitée. Et puis,  c’est agréable car la route est interdite à la circulation (sauf pour certains), donc on n’est pas dérangé par des véhicules. En règle générale, par principe, je suis contre les interdictions, mais je reconnais que dans ce cas, ça redonne un petit côté sauvage à cette magnifique vallée.

On avance tranquillement sous le ciel bleu. Le soleil n’est pas gênant à cette heure et la température est bien agréable, et même un peu fraîche.

Bella ne cherche pas à tirer et elle ne boîte presque plus, pour l’instant.

Les petits affluents qui rejoignent la Sayotte de part et d’autre, coulent bien et viennent gonfler petit à petit le débit de la rivière qui devient de plus en plus large au fur et à mesure que nous descendons.

On dépasse le lieu-dit Nollembourg, puis Colbeck avant de passer devant l’abri des “anciens d’Abreschviller” qui est bien plus utilisé par les chasseurs que par les anciens du village…

Nous arrivons au carrefour avec la route forestière de la Belle Poule. Un peu plus bas, nous allons essayer de prendre un ancien sentier qui doit nous amener à l’emplacement de l’ancienne maison forestière.

Malheureusement, un arbre tombé et de nombreuses ronces barrent le passage et on ne va pas insister car ce n’est utile que Bella se fasse encore plus mal.

On continue un peu la route avant de prendre un sentier qui monte à l’endroit souhaité.

Un petit arrêt avant d’attaquer la longue montée qui doit nous faire rejoindre le sommet de l’Eichelkopf.

260 m de dénivelé à grimper, avec quelques tronçons bien raides. On va y aller tranquillement.

Il commence à faire un peu chaud mais nous progressons la plupart du temps à l’ombre, donc c’est supportable.

Heureusement que j’avance mieux qu’hier. C’est peut-être de repas du soir qui aide…

On arrive sur la crête de l’Eichelkopf que l’on va suivre jusqu’au Parc aux Bœufs. On croise 2 fois 2 randonneurs et une dame avec son chien (qui ne semble pas trop plaire à Bella…) avant de descendre jusqu’à l’abri triangulaire du Parc aux Bœufs. L’endroit est désert, ce qui est étonnant. Il devrait y avoir du monde, demain dimanche.

On continue sur la piste jusqu’au col du Brechpunkt. Bella a des difficultés à marcher sur cette route caillouteuse et on avance lentement

Arrêt déjeuner au col et un peu de repos. Bella en profite pour se coucher.

Direction le Hohwalsch, ensuite, et d’abord la Croix de Haspach. On suit un très beau sentier presque plat jusqu’à la croix où l’on traverse la petite route pour nous engager sur le sentier balisé.

Encore plusieurs zones de travaux forestiers qui ont complètement défoncé le joli petit chemin…

Le Hohwalsch. Evidemment, il y a plein de monde… surement moins que demain, toutefois.

Petit arrêt pour reposer la patte de Bella, et mon dos qui commence à avoir marre de se sac qui s’agrippe à lui. Allez, encore quelques kilomètres et on pourra le jeter.

Il faut ensuite monter jusqu’au sommet de la belle falaise de grès rose du Hohwalsch… Dur dur… mais c’est la dernière, heureusement.

Il y a pas mal de monde sur le chemin. On va faire un petit détour pour aller au point de vue Eckenfelsen où nous ferons une petite pause pour admirer la vue.

Plusieurs promeneurs viennent également voir le panorama et nous en profitons pour repartir sur le sentier balisé en direction, maintenant, du cimetière gallo-romain . Nous dépassons 2 personnes d’un âge certain accompagnées de leur fille (je suppose) qui me demande si le cimetière est encore loin. Environ 1/2 h, lui dis-je, ce qui semble trop loin pour les deux personnes âgées.

On repart pour rejoindre une piste que nous suivons sur quelques centaines de mètres avant de prendre, à droite, un chemin bien tracé qui nous fait passer devant le cimetière gallo-romain. 2 promeneurs sont installés sur le banc et nous discutons un moment, jusqu’à ce qu’arrivent les 2 personnes âgées et leur fille qui ont finalement décidé de continuer jusque-là.

Nous continuons ensuite le sentier balisé pour traverser la route forestière de la Croix de Beimbach. Mais le sentier est barré à cause de …. Travaux forestiers, évidemment…

Allez, on passe quand même, sinon c’est la galère pour trouver un autre chemin.

Au début, ça va, mais bientôt il faut escalader des arbres coupés et des grosses branches laissées en travers. Je suis même obligé de me coucher pour pouvoir passer, et le sac se bloque dans les branches… je passe les noms d’oiseaux que la décence m’empêche de rapporter….

Bon, finalement ça passe et la descente se déroule ensuite sans encombre jusqu’à rejoindre la route qui vient du Hohwalsch et que nous allons suivre jusqu’à Enteneck, point de départ et d’arrivée de cette boucle de 47.5 km pour 1340m de dénivelé positif.

3 jours de temps exceptionnel et une très belle randonnée. Seules ombres au tableau, la blessure de Bella et le nombre de personnes, trop important à mon goût.

Marc Gapp

Pratique la spéléologie depuis l'âge de 14 ans. Passionné par la nature et l'aventure. Spécialiste du canyon de la Bendola descendu la première fois en 1989.