You are currently viewing Elsassblick – Baraque aux Juifs
Sommet du Narion

Elsassblick – Baraque aux Juifs

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Randonnée

Walscheid(57) – 6 septembre 2020 * 13 km – Dénivelé positif : 300m* Météo : 20° – variable ensoleillé /

. Randonnées du mois de septembre : Nbre : 1 / 13 km / Dénivelé positif : 300m
. Total année : Nbre : 47 / 735 km / Dénivelé positif : 22 610 m



Dimanche, 14 heures, départ du parking d’Elsassblick pour monter jusqu’au Narion. La semaine dernière, le mauvais temps m’avait empêché de pouvoir trouver un endroit pour passer la nuit lors de la rando-bivouac prévue en octobre.

Le temps est bien meilleur que dimanche dernier. Le ciel est nuageux mais laisse quand même un peu de place au soleil, et la température est bien agréable pour marcher.

  • Montée au sommet du Narion

Première montée pour arriver juste en dessous du sommet du Grossmann, puis descente jusqu’à Altmatt.

Deuxième montée, juste après, pour rejoindre le sommet du Noll. Pas de brouillard aujourd’hui, et il sera donc plus facile de trouver un passage pour arriver au sommet du Narion.

La végétation est bien dense, et il n’y a aucun sentier tracé qui aille dans la direction souhaitée. Heureusement, on aperçoit par moment le rochet sommital du Narion, et c’est suffisant pour se guider.

On avance un peu comme dans un labyrinthe et, petit à petit, on se rapproche du but. Une dernière montée sur une colline tapissée de petits arbustes et nous voici en haut du Narion, sur un petit plateau bien horizontal, tout à fait indiqué pour installer un bivouac, même s’il y a quand même du vent. Un abri naturel, sous un gros rocher peut être utilisé si le temps est vraiment mauvais.

On va s’arrêter un petit moment pour profiter du soleil et de la vue panoramique sur l’Alsace d’un côté, et sur la Lorraine de l’autre.

Une boisson chaude sera la bienvenue, et l’abri sera bien pratique pour protéger le réchaud du vent, et faire chauffer l’eau du café.

Il faut ensuite partir vers le col du Narion, et, comme la semaine dernière, le plus simple et d’aller vers le nord jusqu’à rejoindre la piste qui va vers le col et la Baraque aux Juifs.

Juste avant la Baraque, on va prendre le chemin qui part vers l’ouest pour repasser sous le Narion, puis en contrebas du Noll.

Le coin est bien tranquille et j’en profite pour laisser Bella gambader librement. Soudain, elle entend un bruit et file dans la pente qui descend fortement au milieu de branches coupées. Je l’entends, 50m plus bas, pousser un cri, puis plus rien. Plus aucun bruit. On n’entend même plus le bruit de la clochette qui sert à la localiser…

  • Incident de parcours

Elle réapparaît 5 minutes plus tard et revient tranquillement, mais elle a visiblement perdu la clochette, comme dimanche dernier déjà… Je m’aperçois qu’elle lèche souvent sa patte avant droite et, en regardant, je vois qu’elle a une entaille de quelques centimètres, bien profonde. La clochette s’est surement coincée dans une branche et elle a peut-être été  blessée par la tige de support de la clochette qui est bien effilée. En tout cas, ça ne semble pas la gêner pour avancer, mais elle reste maintenant à proximité.

On va quitter, un peu plus loin, le chemin qui continue jusqu’à la Baraque Carrée pour prendre un sentier peu fréquenté qui part vers la Borne Frère Léonard. Un peu avant d’y arriver, des hautes fougères gênent la progression et il faut se frayer un passage pour rejoindre le carrefour de la Borne Frère Léonard.

Un sentier part du carrefour pour rejoindre, un peu plus loin, Grossmannstein, puis la route forestière qui va à l’ancienne maison forestière du Grossmann.

  • Retour difficile

Nous montons ensuite le sentier balisé qui part à droite, juste après l’ancienne maison forestière. Ça monte un peu, mais rien de très difficile. Pourtant, Bella reste juste à côté de moi et même un peu derrière. Etonnant de sa part, elle qui veut toujours être devant… Plus nous avançons et plus elle semble avoir des difficultés. Visiblement, sa blessure la fait souffrir. Nous ralentissons donc le rythme et terminerons la randonnée tout doucement.

En arrivant à Elsassblick, Bella réussit difficilement à monter sur le lit du camping-car et je devrai d’ailleurs la porter pour qu’elle en descende. Le soir elle se couchera sans même vouloir manger…

Heureusement, le lendemain tout va bien et il faudra juste du temps pour que sa blessure cicatrise.

Marc Gapp

Pratique la spéléologie depuis l'âge de 14 ans. Passionné par la nature et l'aventure. Spécialiste du canyon de la Bendola descendu la première fois en 1989.