Saint Quirin (57) – 12 janvier 2020 * 24,5 km – Dénivelé positif : 480 m* Météo : 2 à 6° / ciel gris
Montée à la grotte des Bacelles
Saint Quirin, centre du village, midi. 2° au thermomètre.
Le ciel est gris. Un vent humide et froid parcourt les rues du village et n’incite pas trop à rester dehors. D’ailleurs, il n’y a pas foule dans Saint Quirin, à part un promeneur de chien emmitouflé et qui n’a pas l’air d’apprécier spécialement la promenade, contrairement au chien qui prend bien son temps, au grand désespoir de son maître…
Aujourd’hui je me sens plus proche du maître que du chien… Pas trop envie de marcher… Manque de motivation ? Probablement… Allez, ça passera une fois que la machine sera lancée.
Une centaine de mètres à parcourir dans le village et un sentier bien pentu conduit tout de suite dans la forêt.
Première étape : la grotte des Bacelles (demoiselles). Après quelques centaines de mètres assez pentus, le sentier forestier monte plus tranquillement, en suivant le versant nord de la vallée du ruisseau de St Quirin. Après environ 3 km et 150 m de dénivelé, on arrive à la grotte, située dans un petit cirque rocheux. Cette grotte n’est évidemment pas comparable avec la grotte des Demoiselles localisée dans la vallée de l’Hérault. Comme toujours, dans cette région gréseuse, les grottes ne sont que des abris sous roche plus ou moins larges et profonds. Inutile de sortir l’attirail du spéléologue pour en faire la visite, qui prend en général moins de 5 minutes… C’est d’ailleurs frustrant pour un spéléo qui vient ici, et qui voit plein de grottes indiquées sur les cartes IGN…
Quelques escaliers en pierre aident à franchir le petit escarpement, pour continuer la pente au milieu de la forêt clairsemée.
Le carrefour de la Main de Fer
Une petite hésitation avant de suivre la direction du col de Lendenstein, en passant par le Saveux. Ce secteur n’est pas très joli car la forêt a été exploitée au maximum et il ne reste que quelques arbres parsemés çà et là avec, un peu partout, des stères de bois coupé.
Au col, on prend une piste forestière qui sert de support au GR5. Peu après, le GR oblique à gauche pour suivre le haut des falaises de Belle Roche qui offre une vue bien ouverte sur la vallée de la Sayotte et de la Sarre Rouge.
Le temps de prendre quelques photos, et on continue le sentier qui va rejoindre plus loin une piste passant au pied de la Tête du Calice (à ne pas confondre avec le Rocher du Calice, situé à Abreschviller). Au croisement avec la piste qui descend vers le fond de la vallée de la Charmille, on prend celle-ci sur quelques dizaines de mètres pour emprunter ensuite le Chemin de Pierre St-Quirin qui va nous faire passer, bien entendu, à la Pierre St-Quirin surmontée d’une croix.
12 km. Au bout de la piste bien rectiligne, se profile l’abri Paul Bechler, à l’entrée du grand carrefour de la Main de Fer. C’est le point culminant, pour cette randonnée, à 615m d’altitude.
Petit arrêt à l’abri du vent pour définir le chemin du retour.
Chemin du retour
Depuis la cabane, un chemin s’engage dans le haut du vallon de la Charmille, que l’on va descendre jusqu’à rattraper la route forestière qui vient de Saint Quirin. La descente est agréable entre les sapins, et on arrive bientôt à la source du ruisseau qui va nous accompagner un petit moment, jusqu’au grand carrefour où se termine la route forestière.
A partir d’ici, le plus direct est de prendre cette route forestière jusqu’au village. Mais on commencera plutôt par suivre le flanc du vallon par la route forestière du Haut de Vack, avant de retrouver le fond de la vallée et suivre le ruisseau jusqu’à Saint Quirin. Le chemin semble bien long (et il l’est…) sur la piste du Haut de Vack qui fait des contours en s’enfonçant dans les différents petits vallons façonnés par les affluents du cours d’eau principal.
Le jour s’efface progressivement et les ombres de la forêt deviennent plus denses. Quelques piétinements dans les sous-bois trahissent la présence d’animaux sauvages qui préfèrent s’enfuir au loin.
Une dernière grande boucle autour du Haut de Vacq et une autre piste part, à droite, rejoindre la route principale.
La nuit est là, maintenant, et la frontale sera une fois de plus mise à contribution pour faire les derniers kilomètres, jusqu’au parking de départ.
En arrivant, les rues du village sont toujours aussi désertes, à part un promeneur de chien. Un autre….