Arc-sous-Cicon (25) – 22 août 2020 * 9 km – Dénivelé positif : 230 m* Météo : 24° – Soleil /
. Randonnées du mois d’août : Nbre : 15 / 167,5 km / Dénivelé positif : 6 530m
. Total année : Nbre : 44 / 692 km / Dénivelé positif : 21 460 m
Dans le courant de la nuit, j’ai été réveillé par un bruit de moteur et Bella commence à aboyer. Le véhicule, qui a dû arriver au parking du chalet, fait finalement demi-tour et s’en va.
La pluie commence à tomber un peu avant l’aube, ce qui n’incitera pas vraiment à sortir du lit quand le jour se lève. La pluie s’arrête peu après et il faut donc émerger pour préparer le café.
En accompagnant Bella lors de sa promenade matinale, je vois un camping-car un peu en retrait du bord de la route. Ce doit être lui qui est arrivé cette nuit et lorsqu’il a vu le mien, il est retourné pour s’éloigner à plus de 200m. Correct. Ce n’est pas toujours le cas, on verra…
Aujourd’hui, nous changeons de secteur pour aller vers le Crêt Monniot, à quelques dizaines de kilomètres au nord de Pontarlier.
Avant cela, je fais un détour pour aller au Super U de Frasne, faire une lessive (4.-€ la machine de 8kg + 2.-€ le séchage) et vidanger (2.- € pour 10 mn d’eau).
-
Randonnée autour du Crêt Monniot
Avant de partir en rando, je dois d’abord trouver un endroit où me poser pour la nuit.
Finalement, c’est en haut du Crêt Monniot que je décide de m’installer. Il n’y a pas beaucoup de place, mais comme il n’y a que moi, ça ira.
On mange un morceau et il est un peu plus de 15 heures quand nous partons randonner. On va commencer par emprunter le sentier de découverte vers le sud. En passant près de Grange Nicod, Bella fait connaissance avec le chien de la ferme. Le contact se fait tranquillement, mais Bella n’a pas l’air très intéressée par ce monsieur…
Le sentier de découverte passe près d’une vaste doline nommée la Neigère, dans laquelle subsistait un névé toute l’année. Mais ça c’était il y a longtemps car aujourd’hui il n’y a pas 1 gramme de neige au fond.
Un peu plus loin, une autre doline appelée la Glacière dans laquelle on pouvait trouver de la glace, même en plein été… avant…
-
À la recherche du gouffre des Epercherets
Nous allons quitter le sentier de découverte et traverser de grands prés d’herbe bien verte, avant de descendre pour rejoindre un sentier qui devrait passer à proximité du gouffre des Epercherets dont je n’ai jamais vu l’entrée. Le chemin se trouve facilement et commence à descendre. Descendre !? J’ai un doute. Je consulte la carte et me rends compte que je ne suis pas sur le bon sentier. Demi-tour, et on remonte. Mais, je ne vois pas d’autre départ de sentier. À l’emplacement indiqué sur la carte, là où il devrait y avoir un chemin qui part, je ne vois qu’un amas de ronces. En y regardant de plus près, je distingue un semblant de cheminement qui traverse les ronces. Bon, on y va… C’est une vraie galère pour avancer là-dedans. Ça accroche de partout, mais après une centaine de mètres, on quitte ce soi-disant sentier pour rejoindre la bordure d’un pré, ce qui devrait grandement faciliter la progression. Enfin, presque, car toutes les ouvertures dans les barbelés, prévues pour pouvoir passer, ont été bloquées… Il me faut donc escalader les barbelés pendant que Bella passe tranquillement en-dessous des fils….
Nous arrivons à l’endroit où est située l’entrée du gouffre, sur la carte. Mais, sur le terrain, il n’y a aucun trou… Je tourne un peu aux alentours mais ne trouve aucune entrée de gouffre… tant pis, on continue notre chemin.
Après un passage sur la route, nous prenons une piste qui monte dans la combe des Œillettes.
-
Les temps changent, les paysages aussi
Il y a maintenant plus de 20 ans, nous étions venus ici travailler au fond d’un puits d’une cinquantaine de mètres (le gouffre des Œillettes), mais aujourd’hui je ne reconnais rien du tout. Il y avait avant une prairie avec la forêt qui bordait le côté gauche, mais maintenant, c’est une sapinière bien dense qui recouvre tout. J’aurais bien du mal à retrouver l’entrée du gouffre avec toute cette végétation…
On continue à monter tranquillement jusqu’au Crêt Monniot pour retrouver le Kyros. Nous avons fait une petite balade de 9 km pour 250 m de dénivelé. Il a fait moins chaud que les jours précédents et c’était bien plus supportable pour marcher.
-
Indélicats
En rentrant, un petit thé et une friandise pour Bella, le temps de préparer le repas.
Un peu avant de finir de dîner, le jour touche à sa fin, et j’entends un bruit de moteur qui se rapproche. Un camping-car arrive en haut et manœuvre pour faire demi-tour. Je pense qu’il va repartir car il a vu que j’étais là et comme l’emplacement est plutôt petit, ça va être difficile de ne pas “se marcher sur les pieds”. Mais non, il s’installe juste devant moi, à une dizaine de mètres à peine !!
10 mn plus tard, un autre bruit de moteur, et une voiture arrive, tractant une caravane !
Visiblement les nouveaux arrivants sont avec ceux du camping-car. Ils détachent la caravane et vont la placer à l’endroit où était le camping-car qui vient se positionner entre le Kyros et la caravane, à même pas 3 m de moi !! Il y a vraiment des gens qui ne manquent pas d’air. Incroyable ! Même pas un mot pour me demander si ça ne m’embête pas. Ils sont tous réunis et discutent bien fort en riant juste devant le Kyros.
Je finis de manger, bois un café et démarre le fourgon, bien énervé ! Quand je pense à ceux d’hier qui ont fait preuve d’intelligence et de savoir-vivre en s’éloignant de plusieurs centaines de mètres. Comme je le disais, ce n’est pas toujours le cas. La preuve.
Finalement, je vais me poser à Passonfontaine, près de l’ancienne ferme “Chez Feuvrier”. Là, au moins, je suis sûr d’être tranquille pour la nuit…