Walscheid (57) – 8 octobre 2023 * 15 km – Dénivelé positif : 400 m* Météo : soleil 24°
Elsassblick. Dimanche 8 octobre 2023. 13h30
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Descente dans la vallée de la Sayotte
Les 2 parkings sont entièrement remplis. Normal, vu le temps qu’il fait. Nous avons quand même réussi à trouver une petite place pour nous garer et commençons la rando par la route forestière des Russes qui part en direction de l’ancienne maison forestière du Grossmann.
Il fait bien chaud pour un 8 octobre, mais nous avançons heureusement à l’ombre.
Nous allons descendre dans la vallée de la Sayotte, à l’endroit nommé, sur la carte IGN, “La maison ouvrière Jean Mangelot“. Nous allons essayer de trouver, s’ils existent, des vestiges de cette maison ouvrière, ou au moins son emplacement.
On dépasse le croisement avec la route forestière du Monacker qui part à droite pour prendre, moins d’un kilomètre plus loin, la route forestière de Nollenbourg qui descend sur la droite. Il y a moins d’ombre maintenant et il fait vraiment chaud.
500m plus loin, un sentier part à gauche vers le fond de la vallée de la Sayotte. Il a été complètement abimé par des engins forestiers et heureusement que le terrain est sec sinon ce serait un vrai bourbier. 200m plus loin nous prenons un autre sentier qui part à droite. Celui-ci a également été défoncé par les engins et c’est très désagréable de marcher là-dessus. En plus, la pente est bien forte et il est difficile de ne pas glisser, même si le sol est bien sec.
200m plus bas, au niveau d’un virage à gauche, les engins forestiers ne sont pas allés plus bas et on retrouve alors un beau sentier plus agréable. Nous approchons du fond du vallon et ça devient glissant à cause de l’humidité qui recouvre l’herbe et la mousse. Il faut donc avancer doucement. Le soleil ne doit pas souvent pénétrer dans ce vallon. Plusieurs sources débouchant dans ce vallon sont capturées et vont alimenter Sarrebourg. D’autres petits écoulements rejoignent le fond du vallon qui devient bientôt complètement marécageux. Mieux vaut éviter de venir ici lorsqu’il a plu, ou à la fonte des neiges…
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A la recherche de la maison ouvrière Jean Mangelot
Nous rejoignons un replat bien dégagé et le sentier se transforme en piste sablonneuse que nous allons suivre jusqu’au carrefour avec la route forestière de la Sayotte descendant de l’ancienne maison forestière du Grossmann. On va parcourir un petit bout de cette route vers l’aval et passer devant une station de pompage. Une centaine de mètres plus bas, il faut passer un petit pont. Après le pont, un sentier monte à droite et nous allons le suivre. Peut-être conduit-il à l’emplacement de l’ancienne maison ouvrière… Après 150m, le sentier devrait tourner complètement à gauche pour aller rejoindre un chemin de coupe situé une centaine de mètres plus haut… mais, plus de sentier…. Il s’arrête net en arrivant sur un vallon déboisé dans lequel s’écoule un petit ruisseau. On va faire un arrêt ici et je vais traverser seul le vallon pour voir si je ne trouve pas un replat qui pourrait révéler l’emplacement de l’ancienne maison ouvrière. Pas simple de traverser le vallon marécageux et encore moins d’avancer après le vallon car c’est un enchevêtrement de petits sapins, de ronces et autres arbustes.
Il y a également plusieurs arbres couchés qui empêchent de passer. Au bout d’une cinquantaine de mètres à essayer péniblement d’avancer, je décide de faire demi-tour, sans voir d’emplacement plat. Aller plus loin demanderait beaucoup trop de temps et la zone indiquée comme étant “La maison ouvrière Jean Mangelot” sur la carte est trop vague et étendue. Tant pis. Il faudra éventuellement revenir une autre fois en disposant de plus de temps et fouiller le secteur à partir d’un autre endroit.
Il me faudra un peu de temps pour retourner jusqu’à la fin du sentier d’où je suis parti.
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Parcours hors sentier
Le problème, maintenant est de réussir à remonter jusqu’au chemin de coupe alors qu’il n’y a plus de sentier. Le bois est trop épais pour espérer pouvoir passer. Une seule solution : grimper le vallon déboisé. C’est parti. Il faut éviter de s’enfoncer dans le lit du petit ruisseau marécageux qui rend la montée bien difficile. Un centaine de mètres plus haut on arrive dans le bois. Est-ce qu’on pourra s’engager dedans ? Pas sûr. Il faut continuer encore pour le savoir.
Finalement, on trouve un passage qui nous amènera jusqu’au chemin de coupe. À partir de là, on pourra rejoindre facilement la route forestière de Nollenbourg.
Après plusieurs kilomètres et 230m de dénivelé à remonter sur cette route forestière, nous rejoignons la route forestière des Russes. Le cheminement est maintenant le même qu’à l’aller et il n’y a plus qu’à avancer tranquillement jusqu’au parking d’Elsassblick qui est quasiment désert lorsque nous y arrivons vers 18 heures.