Rando – Bivouac – Descente de canyon en solo

6 jours au cœur de la montagne

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1ère partie

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2ème partie

Descente du canyon de la Bendola en solo – Version 2018

Vendredi 10 août 2018. Me voilà de nouveau à Saorge, 2 ans après avoir descendu la Bendola en solo.
Comme en 2016, je vais de nouveau essayer de faire la descente du canyon après être monté à pied depuis Saorge, chargé comme un mulet.
Pourquoi faire à nouveau cette descente alors qu’en 2016, une fois sorti de la Bendola, je m’étais dit que j’avais eu beaucoup de chance et que c’était de la folie d’avoir fait cela.

Alors, pourquoi ?

Peut-être ai-je oublié à quel point c’était difficile et risqué? C’est possible, en effet, mais ça n’explique pas tout.

Peut-être parce que je ne peux (veux) pas accepter de ne plus être capable de faire certaines choses. Il y a de cela, certainement.
Toujours est-il que je suis là, sur le parking en dessous du départ pour la piste du Castou, à l’entrée sud du village. Il est 13 heures et, pour ne pas me laisser le temps de trop réfléchir, je prépare le sac pour commencer la montée tout de suite…
J’ai prévu de m’arrêter ce soir à la fontaine de La Pinée, à 857m d’altitude. J’installerai un bivouac sommaire avant de continuer la montée, demain, jusqu’au départ de la Bendola.

Comme en 2016, je ferai la descente en 4 jours mais, cette année, j’ai de sérieux doutes sur mes capacités à faire la descente.
Pas d’entraînement, le diabète qui mine chaque jour un peu plus ma condition physique et encore plus ces derniers temps, un mental pas forcément au top, et 2 ans de plus qu’en 2016. A partir d’un certain âge, 2 ans ça compte…

Je devrais annuler ce projet, ça serait raisonnable.

Oui mais voilà, une petite voix me pousse inexorablement. De toute façon, tant que je n’ai pas commencé la descente je peux toujours faire demi-tour. Si je suis trop fatigué en arrivant en haut, je pourrai redescendre… Voilà pour contourner le raisonnable…
Au fond de moi, je sais que je ne ferai pas demi-tour. Je veux retrouver cette sensation unique d’être plongé au fond du canyon, seul au milieu de cette nature sauvage que j’affectionne tant. J’y pense constamment depuis des mois…

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